femme tend. très calme, la main à son mari qui la serre affectueuse-ment. i n té ré t porté à ses maîtres anime la ligure de la servante. té-moin de la scène. tandis que l’en-fant regarde avec une vague expres-sion de curiosité. Le Tombeau d’A risionaelis ov,) siècle), attribué à Scopas, est remarquable par le mouvement que l’artiste a donné au guerrier qui n’est plus. Portant le casque et la cuirasse, armé du glaive et du bou-clier. ce soldat dont une conception et une exécu-tion parfaites mettent en valeur la soif des combats et l’anatomie très étudiée. semble continuer, éter-nellement, son rêve de victoire. La Stèle de Jeune Femme iv), siècle) reprodui-sant une scène de parure, est. peut-être. le monu-ment funéraire que la reproduction a le plus popularisé. Quoique l’idée en soit très belle. sa forme, par endroits. laisse à désirer. Plongée dans une douloureuse rêverie. la morte semble indiffé-rente à ce qui se passe autour d’elle. Son amie a beau ouvrir le coffret à bijoux qui faisait la coquette joie des anciens jours. elle n’y prend aucune garde. poursuivant attristée sa pensée Injlancolique. Une profonde tendresse est empreinte sur les figures de la Stèle de Jeune Fille (Ivc siècle) repro-duisant une scène familiale. Cette jeune fille qui. se tendant vers sa mère, parait. dans la mort méme, demander aide à l’affection maternelle: cette femme qui se penche. caressante et perplexe. vers son enfant et, de la main, continue sur le visage de la défunte le geste doux qui calme les alarmes, forment un tableau magistral. Rarement noblesse d’inspiration s’est mieux alliée à perfection de forme. Je ne crois pas que l’égoïsme de la mort ait jamais trouvé expression plus haute que dans cette Stèle de jeune homme dont le relief profond témoigne de l’art de la meilleure époque. Insen-sible et froid, ce jeune homme qui vient de traver-ser l’Achéron. ne s’occupe plus en aucune manière du vieillard qu’il avait aimé. pourtant. de toute sa piété filiale et dont il avait été l’unique joie et l’unique orgueil. Il ne se retourne même pas pour regarder ce père qui. doulou- PARIS (111,0,2z11. S)Ècl.111, 1.1•,S TRI I)! AII SÉE D’ATHÈNES Ph, Papayannoputihm a Io 11 1