LES TRÉSORS DC funèbres, qui, de tous temps, ont existé et qui existent encore aujourd’hui en Grèce. Depuis l’envolée idéale de l’époque classique jusqu’à la décadence prononcée de l’époque gréco-romaine. ce genre de sculpture se poursuit, à travers les siècles, subissant tous les hauts et les MUSÉE D’ATHÈNES Les monuments funéraires du Musée National sont répartis dans sept grandes salles. Quatre de ces salles sont consacrées aux bas-reliefs, aux stèles et aux vases mortuaires des époques grecques; la cinquième et la sixième sont affectées, l’une aux sarcophages et aux rouvres de l’époque DE JI! ,1 l∎ bas de l’art statuaire. Bien plus, ce genre survivra seul à la disparition complète de l’art grec. Il s’inspirera, lui aussi, du christianisme, et malgré ses tares de conception et ses défauts d’exécution, il se rattachera à l’art byzantin. C’est des Grecs, surtout, que s’est répandue la pieuse habitude, en grand honneur chez les peuples d’Occident. d’orner d’un monument: stèle, tombe, buste, groupe sym-bolique. la sépulture des chers disparus. 217 gréco-romaine, l’autre aux monuments funéraires des temps romains ; dans la septième ont été classés les bas-reliefs votifs. Cette magnifique collection, d’une beauté, d’une variété et d’une richesse inouïes, est unique. Sans conteste, elle vaut, à elle seule, les collections funéraires de tous les musées réunis. Si l’on y ajoute les 400 stèles polychromées, dont 135 en parfait état de conservation, découvertes en igo8 à