TRÉsoRs MISÉE’: D’ATHÈNES la sou ll’rance physique ; à l’admirable élégance des formes du corps de Praxitèle et de Lysippe une afféterie qui ira grandissant. De plus le charme enchanteur qui unissait l’idée à la forme de si intime façon que vivantes paraissaient les statues. aura bientôt cessé d’agir. L’expression. visant à l’effet. se développera au détriment de la pensée et l’équilibre esthétique qui rendait parfaites les bronze haute de :Io coudées I 20 mètres), versa dans cette manie et l’encouragea, avec l’art, toutefois. parfait de son génie, on voit Brvaxis. un des quatre auteurs du tombeau de Mausole, ériger des statues colossales. Renchérissant sur eux. Charès de Lindos mettra sur pieds le Colosse de Rhodes. haut de soixante-dix coudées, considéré comme la septième merveille. l’h . Papayannopoulos. o’IOVAN MI siamerrANIE ? oeuvres d’art n’existera plus. Les débuts de cette décadence sont superbes et dignes en tous points des glorieuses époques. Des sculpteurs jugeant leur art insuffisant à traduire leurs conceptions ne tar-deront pas à emprunter, pour la statuaire. son esthétique à la peinture. Le Taureau de Farnèse en est une preuve éclatante. D’autres chercheront leur inspiration dans le colossal. A la suite de Lysippe lui-même qui. élevant à Zeus une statue en De lustre en lustre, d’année en année, cette décadence préparée par l’exode des artistes grecs ira s’accentuant. Cela était prévu. Cela était fatal. De même que la convergence de toutes les Ecoles vers Athènes — comme autant de rayons vers le centre d’un cercle — avait marqué, par sa direc-tion vers un point unique, l’apogée de l’art grec. ainsi la divergence des artistes vers plusieurs nouveaux points devait, en divisant cette unité.