LES TRÉSORS 1)I.’ Mt ‘SÉE D’AT H EN I-IS Ph. .1, homard MUSES ARBITRES DU CONCOURS ENTRE APOLLON EI MARSYAS )BAS-RELIEF ORNANT LE SOCLE OF. LA STATUE DE LATONE F.1 1)I) SES 1)NFANTS) PAR PRAXITÈLE) entre eux et qui ne sont chacun qu’une des formes du génie grec. se dirigent vers l’Attique, vers Athènes qui, par ses ports du Pirée et de Phalère, face à l’Archipel et à la Côte Asiatique. se rattache aux Ioniens, qui, par ses montagnes de l’Hymette et de Pendéli la réunissant au continent, se rattache aux Doriens ; vers Athènes. grand centre artistique également et dont l’Ecole faite de sim-plicité et de concision vient de s’ouvrir sous des maîtres qui ont noms Anténor et Endoîos ; vers Athènes à qui échoiera la glorieuse fortune, un demi-siècle plus tard, de réunir, d’assimiler, de fusionner toutes les écoles en une seule. grace au divin Phidias qui demeure l’expression la plus pure du génie grec et la figure la plus haute de l’art de tous les temps et de tous les pays. Les oeuvres de l’époque archaïque — qu’elles appartiennent au style dorien ou au style ionien — sont facilement reconnaissables à une légère disproportion dans les membres du corps, à une pose hiératique plantée droit sur les pieds. à un sourire étrange provenant moins d’une joie inté-rieure que de la disposition des lèvres, à la régula-rité parfaite de la ciselure des cheveux et de la barbe, enfin au parallélisme absolu des plis du vêtement faisant masse avec le corps et le drapant de symétriques in, raisemblances. Parmi les principales oeuvres de l’époque qui se trouvent au Musée National, mentionnons La Statuette de ‘,conne. C’est une exquise com-pagne, égarée, par mégarde. à Eleusis, des nom-breuses et jolies filles découvertes, en 1887. sur l’Acropole et qui ont pris place dans le musée du même nom. La Niki. Le corps en avant, les ailes déployées. la Victoire vole vers son destin. La statue est d’un intérèt d’autant plus grand pour l’histoire de l’art qu’elle est signée par ,rchermos de Chio, l’un des premiers sculpteurs ioniens, qu’elle représente un corps en mouvement — chose rare pour la période — et enfin qu’elle renferme en germe l’idée de La Victoire de Samothrace. Non moins grand est l’intérêt qui s’attache à la stèle dénommée communément le Guerrier de Marathon. Exécutée par Aristoclès de Cydonie. pour un soldat appelé Aristion, — avant la pre-mière des trois fameuses batailles qui délivrèrent la patrie grecque du joug perse. — cette stèle est pré-cieuse sous plus d’un rapport. En mène temps qu’elle témoigne de la pureté et de la concision de 203