1’l’ muisTrs sa peinture s’est dei ouvuati connaitre dans ce Paris où il s’était d’abord fait admirer un 1888. En revanche, il est peu de pei sonnes un dehors de la Suède qui sachent que l’artiste, dans la plénitude de sa force créatrice, est revenu plusieurs fois à son premier amour : la sculpture. Lui, qui vers 1870, gardait des troupeaux parmi les bouleaux de la Dalécarlie et taillait mne de passe-temps des vaches et des moutons, qu’il teignait ensuite avec du jus d’ai-relles rouges, il a exé-cute la statue la plus moderne et la meilleure peut-ètre que. ayons Gustave Vasnoua, qui se dresse à proximité de la maison de Zorn, à Mora, sur les bords du grand lac Siljan, l’endroit mme où, Noël 17 ào é , Gustave exhorta les paysans da-lecarliens a se soulever contre le roi danois Kristian II, qui occu-pait alors toute la Suéde. La population de la Dalécarlie, si saine de corps et d’esprit, a été un foyer d’énergie pour la Suède. Un peu moins de cent ans avant Cuistre Vasa. un noble Dalécarlie°, Engelbrekt, avait chassé les Danois et été élu 114111 séné-chal dit EUVAUIVIC. L’artiste a voulu en faire ressortir la simpli-cité et l’énergie, ce je ne sais quoi qu’exprima si bien Luther à la 1)iete de %Vomis : i■ Me voici, je rie puis autrement,,. Engelbrekt rendit la li-berté au paysan suédois, et depuis lors, bourgeois et paysans ont toujours décidé simultanetnent du sort du pays dans les Diètes; il est devenu le type de la liberté sué-doise, c’est-à-dire de la liberté basée sur l’ordre et le devoir. Zorn a donné au cheval u force calme, tranquillene il ne su cabre pas, il n’est pas lance au galop comme sur les monu-ments de Victor-Em-manuel aux fringants coursie. Il mers semble que le mmitre a vu dans ce cheval un symbole du peuple suédois, auquel, entre parenthéses, je soul.iturais un peu plus du sentiment na-tional de Zorn et de son immense puissance de travail. CA II . -G. LAURE,. ZOliN — IIIMIOS NATIOXAI. SUlk1)01› 1, m Echos des Arts Avis aux Lecteurs C’est partir du mois d’avril que les sui, premier., nig, du numéro L’Art et les Artistes seront consacrées à une étude complete de chacune des Ecoles de peinture, de ses origines à nos jours. Revue critique et résumé historique richement illustrés par les chefs-d’œuvre les plus caractéris, tiques des maitres. Il va sans dire que, connue par le passe, les ;4 pages composant le corps de la revue seront généralement consa-crées aux diverses et si multiples manifestations de l’art moderne en France ut l’Êtranger. A l’histoire de la peinture succédera celle de l’architecture, de la sculpture, de la gravure, etc. Voici la liste des éminents écrivains qui ont bien xoulu accepter de collaborer à cette enivre si toile de vulgarisation et d’enseignement artistique (peinture). LÉONCE BÉNÉDITE, conservateur du musée du Luxem-bourg : L’Histoire de la Pendu, française. CHRISTIAN Brtin-ron L’Histoire de la Peinture aux ha,- Unis. A. du BERUETE y Mourir L’HiLIOUC de la Poinnne espagnole. 1, 11,1 1SJ, , conservateur du musée de Genève : L h tu ‘Ilisioe de la Peinture en SUÉS,. ARMAND DAvisr, inspecteur général des Beaux-Arts L’His/eire de la Peinture anglaise. (Stss’s Ayr, G1588n0Y, directeur de la manufacture des Gobelins L’Histoire de la Peinture hollandaise. L. conservateur au musée de Gand : L’Histoire de la Penn », flam ande. CAMILLE MAcurAnt de la Peinture italienne. GABRIEL Nlornoy L’Histoire de la Peinture en RIOSÉe. LÉON HO:HA:THAI. L’Histoire de la Peinture allemande. Nous sommes heureux de pouvoir offrir aussi à nos abonnes fnieles, qui en feront 1:1 demande (contre un envoi de o fr. 5e en timbres-poste pour la France et un mandat-carte de o fr. 75 pour l’Etranger, à titre de prime une superbe gravure en taille-douce (50 17) d’après le délicieux portrait de la ruine Charlotte par Gainsborough, qui fut si remarqué à l’inoubliable exposition des Cents Portraits de femmes. Rappelons à nos lecteurs que l’année de L’Ad el les .Solisles commence un avril et va jurqu’en avril suivant. On peut s’y abonner à partir de n’importe quel mois mais, pour 234