L’ART El’ LES ARTISTES Royale: mais il y a peu de choses dans lem exposition qui démontre une originalité forte et vraiment personnelle. Cet hiver, c’est un grand dommage que John n’expose pas, ni notre oscillent artiste humoriste Max i3eerbolsto Steer, Tonks, Orpen et Walter Rinvell sont très bien- colonie toujours, mais ils n’ont rien de nous, i,. ul à d Ce sont plutôt les jeunes qui sont les plus intéressants des expo-sants, des jeunes qui forment un groupe au-tour de Walter Sickert et Lucien Piss.sœo, un groupe quicommence se faire commit.? sous le titre de l’école de Fituroy St sacs, où ils ont Parsi atelier en commun. Parmi cegroupe, Ro-bert P. Bevan se révéle dans cette exposition comme un vrai artiste, un homme quia – ment quelque chosevrai à dire et qui possède sa Leçon personnelle de l’expression. Connu quelque temps connue paysagiste n’es fort pour l’atmosphère, la couleur et le décor, M. Bevan, dernièr.sent, a com-mencé de peindre toute une série de tableaux sur nos chevaux de fiacres, les hansoms qui sont sur le point de disparaitre devant le „taxi qui triomphe à Londres comme ailleurs. M. Bevan, on le sait, aime les chevaux, qu’il dessine avec une sympathise tendre et en mémé temps spirituelle. On trouve dans son art des relations avec l’art de Rowlandson et celui de 1)au-soier, et Bevan aussi exprime une sympathie un pets satirique mais tendre par une ligne vigoureuse et un arrangement toujours décoratif. Ses couleurs, les usus, viohitres et bleuàtres qu’il aime, sont très péri tviiicts. u,. di.finctifs et vraiment harmonieux. Ce sont des chevaux de Benin que les artistes parlent :1 cette exposition quoiqu’il y ait lb aussi deux natures mortes tris expressives, très indi-viduelles de Spencer F. Gon?, un portrait avec l’honnèteté implacable d’un Cé/tone. par I larold Galirnan, et d’au-tus assis st d’on talent original par Henry Lanb, Walter Berger, C. J. Holmes, Gérard Chowne es liagby Le-ver. Les deux portraits par Nicholson sont très biencomme exem-plaires, respectivement de l’école de Holbein et de celle de Velasquet, mais on se demande où, dans tout ceci, est Nicholson ? Pl ir Gra ROBERT.—P. BEVAN — LE HANSON1 (THE vue Herse) L’Exposition d’hiver à à Bonington House cette année se compose d’une collection rétros-pective des œuvres de quatre académiciens récensmesst décédés, Orchardson, John M. Swan, Fritls et Ro-bert Macbeth, ce der-nier le plus connu par ses eaux-fortes d’après des tableaux. La collection Orchardson est la plus impor-tante et donne une idée excellente de sort art du com-mencement à la lin. les tableaux de Swan confirment l’opinion que ses dessins et sa sculpture sont le côté le plus expressif de son art, mais ses dessins et sa sculp-ture le montrent comme un grand animalier. Fritls est intéressant au point de vue historique et son à Railway Station marque une époque de la peinture anglaise. AUTRICHE=HONGRIE A VIENNE, exposition dit lœisulerliti, muim annuelle. (Encres intéressantes de MM. Supp.tchitch, Joh. Nep. Genet, Tœnec, de Baron Cari de Merode, de Ru-dolph Quittner, Holub, Temple et Windhagen. — Dans la cour de l’Université on place la Fonlaine Caslalie, du sta-tuaire Edmond Hellmer, auteur des monuments à Johann Strauss et a Beethoven. — M. Alfons° Cantiani, sous l’in-fluence Nlettner et Mestrovic, conçoit un Richard Wagner, abrupt et simplifié, poing sous le menton, qui fait parler di:1M. A Prague, exposition de la ledaule au Rudollinuns. L’ap-point des peintres moraves en fait la valeur. — A Mimes, exposition des artistes suédois. La suite de tableaux de M. Alors Kalvoda, d’après le poème Mai de Mucha, dont le monde tchèque célébre le centième anniversaire de naissance, fait sensation et se trouve luxueusement reproduite par Fédi-tem Topic. — Unnouveau suicide d’artiste jette le deuil dans le nsoode œlœque t NI. Ben es Knupfer, peintre de vagues et de naïades, se précipite dans l’Adriatique démon-tée. pendant la traversée de Fiume à Ancone. Il avait annonce FRANI: Run… ststs &po, pœn la ville cté. ncl le. C’était bien cela. — rA Trelœv, on met Isonière de vieilles fresques d’un carac-tère merveilleux, comme exprès pour illustrer ce qu’une de nos dernières chroniques disait de l’urgence de sauver au moins par la photographie les derniers vestiges de l’art des primitifs tchèques. — L’éditeur Otto publie le recueil des caricatures de M. Hugo Bœttinger. Je n’ai rien contre; mais au nom du ciel, que les éditeurs de Prague pensent donc aussi à honorer tout cet art d’autrefois qui se dégrade sur les vieux murs. La nation jougo-slave son tour bouge et entre dans le mouvement moderne. En Carniole, Ljublan (que les Alle-mands, et nous après eux, appelons Laybach, comme si LiMddne n’était pis filss joli), exposition du groupe Suva, et ça ira. A Zagreb (que les Madvars, et nous après eux, appelons Agnus), exposition de lu société Mcf/à/ic (du vrai nom du précurseur de l’art croate que nous connaissons sous celui de Andreas Schiavone) et c’est un immense événe-ment, puisqu’un grand artiste, le statuaire Ivan Mmtrovic 231