Le Mouvement Artistique à l’Étranger ALLEMAGNE r novc1,11,1.,. Munich a céleisse le»ssisaluv-dix ans de M. Frit, von Miller. directeur de l’Ecole d’Orfè-vrerie, émailleur et joaillier d’une grande réputation, tandis que, le 24 du mes. mois, le peintre de scenes tyroliennes, Mathias Schnsid, né à Voraule, dans le Puffaunthal, [était ses septante-cinq ans.— hurensberg a restauré la maison de Flans Sachs et croit l’avoir remise en l’état où elle se trou-vait, du vivant du cordonnier-poise.— A Aix-la-Chapelle, au Suermond-Museum, exposition Conrad-Fele. — A Dresde, galerie Arnold, exposition Unger. — A la Sécession de Berlin, exposition suédoise, tandis que les jeunes Nor-végiens s’en vont de elle, Cassirer. — La ville de Hagen. en Westphalie, se construit un theAtre d’un modernisme excellemment adapté aux constructions voisines d’un autre temps. — A Darmstad, M. Alexandre Koch l’était ses c111- quinte ans, le y novembre, au milieu de l’affluence et des témoignages d’estime de tant d’artistes qu’il a patronnés. Il eu profitait polar lancer dans sa belle revue Denise& Kunst und Dekoralion l’idée, qui fait son chemin, d’une Exposition universelle t Berlin. — L’Académie de cette capitale a organisé l’exposition posthume de l’oeuvre de Offrir’, —La galerie Tannhauser, A Munich, tonnait un grand succès avec mie abondante moisson d’ocuvres de Sisley et Pissas°. M. Arthur Volkrnann, statuaire allemand établi à Rome, vient aussi d’avoir à Munich, galerie Heinemann, une exposition fort intéressante de ses oeuvres, sculptées et peintes. Il faut considérer ces dernières également comme ocuvres de sculpteur. L’enseignement de Marées, qui lui vient à travers Hildebrand, en fait on chercheur de rythmes mathématiques par le moyen du nu, plus qu’un peintre de la vie. C’est pourquoi nous nous permettons de préférer de beaucoup sa plastique à sa peinture, dont l’abstraction n’est pas compensée par un coloris somptueux ou seulement agréable. Ce coloris demeure virulent et acide et, sous pré-texte de goût pompéien, vraiment un peu sauvage. Cette seule réserve aurafi grand tort de ms. en rien au senti-ment de respect qu’on éprouve devant l’effort vers un très hautain idéal, dont témoigne métne le tableau le moins heureux de l’artiste, ainsi ces cavaliers attaqués par un lion. En revanche, le délicieux E. de marbre teinté, les Jeunes Gens nus à cheval — s’étonne qu’un puriste de l’enver-gure de M. Volkmann leur ait laissé la bride — prouvent un sens peu commun de la beauté adolescente. Quant aux paysages, on atIrait tort aussi de les considérer en soi, sous letsenus angle que ceux inspirés, par les menses motifs, à un Hermann Urban. par exemple. Il n’est plus question, ici. de donner une impression de nature tout en réalisant une noble composition, mais exclusivesnent dc formuler, par le moyen de’ ces sites, une abstraction de mente ordre que les baignades ou cavalcades, pleines d’éphébes, dont le vrai sujet est une équation de formes et de lignes. Quoi qu’il en soit, il faut considérer M. Volkmann comme atteint du môme mal, orgueilleux et inguérissable, que Marées et que son premier disciple, Carl von Pidoll celui d’un idéal absolument disproportionné aux moyens en son pouvoir pour le réaliser et, en général, à ceux qu’offre la vie moderne. Il est si difficile de su faire d’un autre temps on ne recommence plus de nos jours l’école romaine. M. Hermann Gros., dont l’exposition coincidait avec celle de M. Volkmann, s’en prend au contraire au problème de la couleur dans le plein air et se réalise infiniment mieux dans ses petites esquisses que dans ses grands tableaux. Telle cette halte de chasseurs dans un site de la montagne bavaroise. Tout le mérite eu est dans la sensation du vide quiexiste entre le fond de pâturages et de bois et l’avant-plan d’ombre légère, le tout dans un amalgame de tons verts exquis. M. Richard Kaiser, amateur des grands arbres dans le ciel animé de nuages du plateau bavarois, ligned’horixon placee presque au niveau du sol, comme si le peintre peignait enterré jusqu’à la ceinture, a été maintes fois signalé ici. Il restera l’un des meilleurs paysagistes de cette pléiade, qui sait rendre bavarois méme le ton d’un ciel, la forme d’un nuage. Inutile de dire qu’il faut avoir habité au moins un peu dans le pays que ces gens copient pour les pleinement goûter. J’ai dit pleinement. Au Kunsluerein de Munich, l’ocuvre posthume de Lud-wig Willroider, mort l’été dernier. Des sises de bocages un peu hollandais, verts sous le ciel blanc et gris, ou des rochers bruns. Connu par un grand tableau du Déluge, il appartenait àune école qui ait encore le paysage idéalement, presque sans rouleurconcev locale. A côté de lui, le contraste de MM. Tahneier, 13olgiano et E. L. Plass, ce dernier, avec des roselaies au bord des lacs bavarois qui réveillent nos viens atavismes palafittes et des souvenirs des austères paysages do Haut-Dannbe, en automne, où semblent s’attarder les naines Boecklin. Un usage nouveau dans les musées t M. A. W. N’011 Carstanjen consent â pré ter pour dis ans, à la vieille pinacothèque de Munich son admirable Van Dyck, un imposant portrait de femme grasse aux mains anormale-ment fines et longues. fuisse-t-il c ester. WILLIAM R1″171,1t. ANGLE r.oxPos presque toutes les sociétés artistiques le New English Art Club nne devient pas plus intéressant avec les années.Les anciens membre trouvé leur manie , TERRE sont disposés de se répéter ad tir u. Ils sont très habiles et par leur habileté et leur connaissance du la peinture, ils sont encore plus intéressants que les négociants de l’Académie 250