L’ART ET LES ARTISTES sieurs pendules à Compiègne, Fontainebleau et aux Tuileries. dans les appartements destinés en 18,2, au roi de Raine, notamment la Muse de l’Histoire, et une autre pendule au bronze doré, figurant une archivolte avec corne d’abondance, et surmontée de deux petits génies posés sur des nuages qui feraient croire que cette pendule, exé-cutée en 181z, l’a été sous le règne de Louis XVI. Enfin, les modèles de Bailly, M’Ide, Uranie, et ceux de Lépine, la Toilerie de Vénus, allèrent orner les palais de Compiègne, de Trianon ou de Saint-Cloud. Presque tous ces modèles ont été exécutés plu-sieurs fois, et les artistes n’ont pas dédaigné de se répéter. Pourquoi nos fabricants de pendules n’iraient-ils pas au garde-meuble pour reproduire exactement, dans la oléine ;m’opinai., dans le même esprit, les modèles admirables qu’on y voit par centaines:, Il y en est certes de somptueux, qu’il serait fort coûteux d’intimer, mais aussi de très simples, dont la beauté consiste dans l’élégance et l’harmonie des proportions. En manière de conclu-sion, je souhaiterai que M. Dumont hier continue et mène à bien cette série d’inventaires du Mobi-lier national, abondamment illustrée, dont le prix, dans quelques années, sera inestimable pour les érudits et les artisans. LEANDKE ILI. AT. RAVRIO — tt LE CHAR DE L’AMITIE (COMPOSÉE POUR LE SALON D’ARGEN, DE L’IMPÉRATRICE JOSÉPHINE AU PALAIS DE tiELSSEO 224