L’ART ET LES AR-ris-1:ES LA ‘1’011 iérrE DE VÉNUS VOURNIE PER LÉPINE EN 1807 POUR LE BOUDOIR làmPÉRATRICE JOSÉPHINE AU PALAIS DE SAINT—CLOUD) de l’époque napoléonimm, à l’appui des idées que j’in-diquais tout à l’heure. Jusqu’à la fin du xvie siècle, les pendules ou horloges, comme on disait alors, étaient rares. Dans l’inventaire dressé le 27 mats 1719, on n’en relève que trente-drus appartenant au grand Roi. En 1729, dix ans après, dans l’inventaire royal, on remarque seulement trois pendules nouvelles. L’usage ne s’en généralise qu’à la fin du règne de Louis-XV et surtout sous le règne de Louis XVI, et il est à remarquer, — indiquons le détail aux « mitres de la sculpture contemporaine, que les plus grands sculpteurs d’alors, qui s’appelaient Clodion, Falconnet, Pajou, Pigalle, ne dédaignaient pas de fournir aux horlogers des sujets d’ pendule. Cette u partie n de l’art décoratif prit tout son développement après la visite de Napoléon et de l’impératrice, dont j’ai parlé tout à l’heure, aux anciens palais délabrés. La péndule devint vérita-blement le centre de la décoration de la cheminée, avec des proportions plus monumentales, plus 222 imposantes et, par suite logique et nécessaire, la ciselure devint d’une grande qualité d’exécution. Le sujet traité devint aussi plus impor-tant. On continua, comme à la fin du xvin, siècle, à représenter 1′ k Temps, l’Astronomie ou l’Amour, Sous les traits d’un vieillard tenant une faux, Uranie ou Vénus, des scènes de l’Histoire grecque et ro-maine, la chute de Phaéton. Autre modèle l’Histoire, l’Etude, la .Méditation ou la Philosophie, drapées et appuyées sur une borne qui renferme le mouvement. Autre modèle : le Temple an-tique, le Vase ou la Lyre. Autre modèle très en vogue le Char romain avec personnages, une des roues servant de cadrait. Ravrio fut un des premiers à le composer, pour le boudoir d’argent de l’im-pératrice Joséphine, au palais de i’Elysée. Il y eut le char de l’Amitié, le char d; Vénus, le char de l’Amour, le char de la Moisson, le char des Saisons. 1., plus célèbre bronzier de l’é-poque, avec Ra-vrio, fut Tho-naire. Tantôt le Mobilier impérial s’adressait aux fa-bricants bronziers qui achetaient les mouvements aux horlogers; tantôt aux horlogers qui achetaient le décor aux bronziers. Les commandes devinrent si nom-breuses, de la part de la cour im-périale ou des hommes nouvel-lement enrichis, que les bronziers, à l’aide des capi-talistes, fondèrent des sociétés. Citons les prin-cipales La maison Tho-M e dm Fiohence,, PETITE PENDULE (AYANT APPARTENU A MARIE—ANTINETTE)