L’ART ET LES ARTISTES En t 657, il fit ceux qui étaient destinés au monas-tère de Saint-lérôme, à Séville. Actuellement une grande partie d’entre eux se trouvent dans le musée de cette ville, ainsi : Tentations de saint Jérôme, Saint PHIlle flagellé et d’autres de moindre im-portance. En 1658, il peignit à Cordoue le pan-lité digne de remarque, c’est le brillant et la clarté du coloris bien différents, à vrai dire de ceux de toutes les oeuvres qui eussent pu l’inspirer à cette époque ; celles de Murillo lui-méme entre autres, les plus brillantes d’alors, bien plus opaques cepen-dant. Nous croyons que ce brillant et cette clarté PI 1 IN 1CTU ()CUTI (Lu Uu CLAN veau de l’église du couvent des Carmel ites chaussées. Dans les unes comme dans les autres de ces oeuvres il se montre artiste puissant, riche en imagination et en dons créateurs, d’une liberté et d’une fran-chise si nettes en matière de touche et d’exécution qu’il ne sut pas lui-mime se surpasser le reste de sa vie. Il y a en outre dans ces tableaux une qua-Htirelal 1 a Cl ont eu, en Herrera le Jeune, un précurseur. Toutefois, chez notre peintre, il but remarquer que l’accentuation en est bien plus prononcée, ainsi qu’une certaine vibration de pinceau, courte et expressive, toute particulière, que rap-pellent des oeuvres modernes de caractère impres-sionniste. 209