L’ART ET LES ARTISTES Pbol. Laro,e. JÉSUS DIS PUT A5T AU ‘l’ENI PL E AS LU LES DOCTEURS qu’on en sait, permettant toutefois de faire bien des hypothèses, enfin ses rela-tions avec quelques personnages fameux justifient plus que suffisamment une étude sur lui, attachante. La réhabilita-tion de cet artiste sera due à la critique contemporaine qui, avide de trouver encore des artistes de personnalité bien marquée et brillante, continence à s’oc-cuper aujourd’hui des oeuvres de ce peintre, car elle en comprend très bien toute la profondeur et toute l’inten-sité. Nous n’allons donc pas faire la décou-verte de Valdès Leal; notre but, c’est tout simplement de lui redonner, parmi les grands peintres espagnols du xvii siècle, la place importante qu’il avait occupée à son époque-, depuis lors, les tendances artistiques qui dominèrent au xvitc siècle et pendant une grande partie du six’ contribuèrent beaucoup à le faire oublier. A l’époque de Valdès Leal, ce fut Murillo et lui qui étaient les deux grands peintres de Séville, ville alors riche et prospère par son commerce avec l’Amé-rique et florissante au point de vue artistique. Pour ce qui regarde la po-pularité et les honneurs, il occupait le premier rang après Murillo, et il passa toute sa vie en relation constante avec les personnalités les plus in-telligentes et les plus puis-santes de la cité andalouse. Plus tard, l’engouement, les hommages de la critique et la popularité lui firent en-semble défection et passèrent dal côté de Murillo, ce qui s’explique. Murillo représenta toujours le côté doux et agré-able de la vie et des choses et s’écarta de toute scène dra-matique ou intense ; son art, pour étre admiré, ne met à contribution ni un grand effort de l’imagination, ni uns réflexion profonde. Des ta-bleaux importants de ce peintre vinrent à Madrid; • .11.Ind Motte du raelo. PRESEIMTION DE LA VIERGE AU TEMPLE 206