Echos de la Mode uLf anuots- htar opue aveur. ldei us dub:orior qeute,iee nnoc: ln chhi voenrs, dits de promenade? La question est ardue, les uns – comme les autres ayant une dose d’excentricité tel-lement forte qu’on ne saurait faire un choix bien franc entre ces Lilliput et ces Gulliver de la toilette. Lesdits chapeaux sont justement dénommés du soir, car ils sont de la famille des bonnets de nuit, mais des bonnets fantaisistes, dorés sur tranche comme des livres de prix ou mouflus comme des angoras, tombant jusqu’aux yeux, enfoncés jusqu’aux oreilles et faisant une petite téte baroque, pourvue seulement d’un rien de cheveux, dodelinant à la racine du nez ou tombant en cadenettes a droite et à gauche. Ça se nomme indifféremment bonnet, marmotte, serre-téte, turban, et ça coiffe d’une façon identique, le plumet plus ou moins haut, le nœud plus ou moins large, ne changeant pas sensiblement l’esthétique de la chose. L’avantage de ces machins-là, c’est qu’ils peuvent servir à plusieurs générations, le patron en étant le même pour la bambine ou la mère-grand. Si ces chapeaux sont minuscules, en revanche, nos manchons sont formidables. On fourrerait dedans une demi-douzaine de mains, et des solides!.., et presque toutes les femmes tramentce luxueux fardeau d’un air complexe, exprimant la satisfaction de posséder une si belle fourrure et l’ennui de porter une charge de commissionnaire. Jusqu’a présent, les manchons de fantaisie se foi-saient en velours, en satin, en mousseline plissée; maintenant il y a progrès, un progrès venu des pam-pas et hérité sans doute du dernier Mohican, on les fait en cuir découpé sur transparent d’étoffe ou de pelage court. Jamais la chèvre et le veau ne s’étaient vus à pareille fête, chez nous, on on les confinait dans la fabrication des chaussures, et ils doivent être bien étonnés d’une pareille montée en grade. Pensez donc, ils servent à la décoration… quel excès d’hon-neur pour ces braves bêtes! Certains des petits chapeaux-turbans dont je par-lais plus haut ont un vague cachet oriental et semblent bien dépaysés quand ils couronnent une figure sans expression ou rendue laide par l’absence des cils et des sourcils. Cela arrive plus souvent qu’on ne pense, et on peut s’étonner, juste titre, que nombre de femmes, pourtant très coquettes, se résignent cette laideur qu’il leur serait si facile d’atténuer en employant la EXPE7V EN TABLEAUX PARIS fi 7, Rue Saint-Georges, 7 41 PARIS 1444-r+-14-4-i-eri-H-reel TÉLÉPHONE