rie pfle Die relelfer. Der Apt. u SM, ni ,71t1 r..1 Les Dessins de Hans Holbein AU MUSÉE DE BALE 1,(71,11, SI 17/ I ‘,Ill I CEsT dans visage que l’art de tous les temps ait jamais connus. la quiète En montant l’escalier sévère ét froid où mieux et t riste vaut ne point voir les fresques malencontreuses de Augustiner- Boecklin, allons droit à deux petites salles intimes gasse,à quel- et très calmes : par les fenêtres on découvre un ques pas du coin de vieilles maisons bâloises aux toits de velours Munster de brun, un peu du fleuve de jade entre deux murs grès rouge safranés, ou le ciel vide que traverse un oiseau. Et dominant c’est là, et on n’entend rien : et on dirait que le le Rhin vert silence s’impose pour. ne pas troubler le travail et rapide, minutieux de l’homme encore présent, du cairns qu’il faut al- arlifex, comme l’appelait son ami Erasme en le k r, à Bàle, recommandant à Thomas More. étudier les Il est là en effet, essentiellement, l’artisan mer-dessins d’un veilleux, l’ouvrier impeccable, le scrutateur aux des plus lu- yeux perçants dont l’intensité d’attention s’est ci des ana- retrouvée plus tard en La Tour et en Ingres, I ystes du ouvriers de vérité eux aussi. Ces dessins à la mystère du pointe d’argent que rehausse un peu d’aquarelle 99