L’ART RI’ LES ARTISTES intense que l’artiste n’emploie, pour ses premiers plans, que des couleurs très franches. Presque tous ses premiers plans, en effet, sont occupés par des femmes portant le costume grec, celui d’Andros ou de Chio, de Mégare ou de Sala-mine, et l’on sait combien vives sont les couleurs de ces costumes, si seyants et si pittoresques A la fois. Noyées dans l’ombre ou ruisselantes de soleil, ces étoffes jaunes u bleues, rouges et blanches, aux tons crus et tranchants ont toujours été supérieurement traitées par l’artiste. Mais c’est surtout dans les tableaux de la vie religieuse crecque que cette manière atteint la maitrise. Tamisés par Fe demi-jour des églises, les rayons pénétrant par la coupole ou les vitraux ne brillent qu’avec plus d’éclat prés des ombres oit ils ne se noient que pour percer et traverser toutes les obscurités et se répandre en poudroiements d’or sur les cadres des icônes, les chasubles des prêtres, les Imn-padaires des autels. Rien de plus saisissant que ces jeunes tilles éclairées, en partie par la lueur des cierges, en partie par les rffiuons du ciel de l’Hellade dans de claires pénombres faites de Mysticisme et de recueillement. Peindre la vie, les mœurs, les costumes de son pays, tel fut le rive d’art de ce peintre qui vécut à Paris, mais dont la pensée, toute la vie durant et mémo au delà de la vie, —son legs à la Pinacothèque en est la preuve, — appartint A la Grèce, entièrement, exclusivement. Adolphe Tu uLASSO. Echos des Arts Dons et Achats. Le fameux Saint Sébastien d’Aiguepeffie, ale Nlantegild, était classe depuis longtemps. Il e a quelques années, des pourparlers furent engages par Effiat en vue de l’acquisition du tableau, mais des difficultés provenant des prétentions rivales du conseil micipal et du conseil de fabrique taupé-chère. la conclusionun de l’affaire. Depuis la Séparation, le Gouvernement n’ayant plus a traiter qu’avec le conseil municipal, les négociations ont pu enfin aboutir : Effiat achète, au prix de 200.000 francs, à la commune d’Aigueperse, son Saint Sébastien, qui viendra rejoindre au Louvre /a; Parnasse, la Sagesse victorieuse des Viré , la Madone de le Victoire et le Calotin, et qui sera remplacé par une copie. L’Art et la Charité. Deux goelettes d’Islande, l’Hyie et la Glaneuse, montées par 53 hommes d’équipage et appartenant A la région bre-tonne, si particulièrement éprouvée cette année, viennent de se perdre, corps et biens. Ce désastre laisse 117 orphelins en bas àge et dans la phis proftunde misère. L’Association amicale des Bleus de Bretagne, qui a pour présidents d’honneur MM. Th. Ribot, de l’Institut, et Armand Davos, inspecteur général des Beaux-Arts, et pour président M. Ch. Guernier, député d’Ille-et-Vilaine, et a la généreuse initiative de laquelle toute la presse française s’associera de grand cœur, a décidé d’organiser une tombola artistique au profit des infortunées victimes. Elle fait appel à toits les artistes, peintres, graveurs et sculpteurs, que ce grand malheur joueur et qui cotent la Bretagne. Le pris du billet sera de to francs. Des billets de la tombola seront adressés A tous ceux dont les souscrip-tions parviendront aux bureaux de la Revue L’An el les Artistes, 23, quai Voltaire. C’est aussi à cette adresse que seront centralisés tontes les adhésions et tous les envois des artistes désireux de participer à cette œrvre. de charité. Sont déjà parvenues les adhésions de MN!. Rodin, Cottet, M’affiler, Edouard Detaille, Albert Besnard, Dagnan-Bouveret, Cortnon, Roll, Jean-Paul Irattrens, Gaston La Touche, Lucien Simon, J.-E. Raffajlli et Luc-Olivier Merson, etc. Le tirage de la tonlbola aura lieu prochainement. Revues étrangères. as rs.olues). — Revue mensuelle 12 t 28 ale chat!. mois. — tu itu, qu,n riciné I è texte u f. if étant rédigé en russe, tous lus nues sont meg, trisle:tions en français. u Slarti Galon publient en 1910 une série de descrip-tions d’anciennes demeures et propriétés russes. Détail, qui donnera une idée du succès de cette publica-tion : toute l’édition pour 1910 est déjà épuisé,. Pris d’abonnement pour l’étranger 30 francs par an. On s’abonne cher tous les libraires de Saint-Pétersbourg et au bureau de la rédaction (7, Solianoi per). P. I’. de %Veiner, directenffifondateur. Ln 51,111411Ilarie. — mensuelle illustrée des rOVallIlleS de Suède, Norvège, Danemark et grand-duché de Finlande. — Artistique, littéraire, scientifique. — Rédaction et adini. nistration : 67, boulevard Malesherbes, et 4, .enue de l’Opéra. Directeur r Maurice Chalhoub. Abonnements 6 fr. pour la France et R fr. pour l’étranger. Emporium. — Revus: mensuelle illustrée d’art, de lettres, de sciences et de variétés. Eu fascicules de 8e pages illustrées d’environ cent nés belles gravures et hors-teste. Institut italien d’arts graphiques, Bergame (Italie). Pris de l’abon-nement annuel pour l’Union postée: 13 fr, broché; r; fr. cartonné. Le numéro a part. t fr. 30. L’Are, de Adolfo Venturi. — Revue bi-rnensuelle de l’art médiéval et moderne et d’an décoratif. Direction, rédaction et administration : Vicolo Savelli, 48, Rome. Pris de l’abonnement minute’ pour l’Italie, 30 francs; pour les pays de l’Union postale, 36 fr. Uri numéro à pan, 6 fr. JR Rivista d’Asie, dirigée par Giovanni Poggi. Revue lui-men-suelle très richement illustrée. Abonnement pour l’étranger ao francs par an. — Cette Revue d’Art tria appréciée se trouve dans sa septième année elle compte parmi ses col-loborateurs les écrivains d’art les plus célébres du monde entier et jouit d’un grand renom pour ses articles originaux consacrés particulièrement A l’histoire de l’art ale la Toscane. 143 — Fondée en 1890. Revue mensuelle richement illustrée. — Abonnement d’un an (Italie) : 24 francs ; étranger (Union postale): 30 francs. L’année va d’avril mars. — Direction, rédaction et administration Librairie anciunue : Léo S. Olschki, Florence.