L’ART ET LES ARTISTES PANNEAU. D1,..CORATIF (ISM:NIENT 171,1 I POUR LN ■1,1 non pas à cause de la noblesse de sa vision, mais plutôt pour son adresse à flatter la vanité de ses clients ou par son habileté à répondre à leur illusion de perspicacité: lorsqu’ils flairent de loin le « chef-d’œuvre ». C’est de Paris que viennent les brutales de cette cuisine, on y chuchote des noms pleins de mystères nouveaux, il suffit à leurs fidèles de les prononcer pour obtenir des places de choix dans les rangs de ceux qui savent tout. La contagion, apportée probablement par un grand critique d’art, a même gagné jusqu’à quelques salons d’Angleterre, oit jusqu’à présent la profonde méfiance qui existe pour l’art d’Outre-Manche, jointe à une belle et sainte ignorance, avait ear-A MEINI.,12) faitement préservé le public. Plus on est indifférent à la beauté et à la dignité humaine, plus on court après les artistes. Il est triste de considérer quelles tàches puériles et ignobles on attend de ceux qui ne devraient travailler que pour satisfaire aux plus hauts besoins humains en exerçant le plus beau métier qui existe parmi les hommes celui de créer. Il est bien regrettable que les qualités de naïve simplicité qui étaient l’honneur de l’école alle-mande aient Dit place à des sentiments si différents sous l’influence de l’art  » sécessioniste  » moderne. Le vieil esprit si rassis de Durer et d’Altdorfer, de jean-Paul et, de nos jours mêmes, d’Adolf Men-l’ANNEAU 1,1r,CORATIF E POUR U, ‘