L’ART ET LES ARTISTES la nature, la pénétration psychologique du pinceau et du crayon, l’esprit philosophique mais avec plus d’humour et d’ironie et la science synthétique du modelé, unie à une exquise subtilité dans l’em-ploi de la couleur. Aussi, le voyageur qui rentre d’Italie, l’oeil encore ébloui par la vision de tant de merveilles religieusement admirées et l’esprit (1) La Mort danse avec l’anisai t que désignent symboliquement les mbreux outils répandus snr le sol. D’après les armoiries, ce dernnoier serait Léonard Tremp, qui singea au Grand Conseil en rsof. A droite la Mort. jouant de la flûte, emméne un mendiant. Lm armoiries indiquent Guillaume Zieli, qui devint économe du cha-pitre de Berne 15 foan 15;7. (e) Les armoiries sont celles d. Dmilles Tillmann et presque rassasié d’incomparables chefs-d’œuvre, peut faire une halte finale au musée de Bâle et y éprouver encore les sensations d’art les plus vives et les plus prolongées, car il y rencontrera Nicolas Manuel à côté d’Holbein. ARMAND DAYOT. Bernard Tillmann fut trésorier de Ber ne de laS If I. A droite, la peintre, on costume tres élégant, donne le dernier coup de pinceau à l’une des figures du tableau precedent, lorsque la Mort, qui rampe, un sablier sur l’Mhine, lui arrache pur derriere s. appuie-main. D’aprés les initiales et les armoiries, Nicolas Alunit,’ a reproduit son propre portrait. l’OII11111’1 CANTIQUI (DESSIN) t10