L’ART ET LES ARTISTES Luther et de combattre Rome, et il en use avec une ardeur sans pareille, qui parfois atteint les extrêmes limites de la violence, comme on peut s’en rendre compte dans l’examen des vingt-quatre tableaux de la peinture en question et encore davantage par la lecture virulente des strophes qui leur servaient de légendes. L’impossibilité absolue où nous nous trouvons de porter un jugement critique sur la valeur origi-nale de cette vaste fresque, si malheureusement disparue, et l’obligation de n’en parler que d’après génie d’une souplesse inventive si imprévue, d’une sensibilité aiguë qui s’émeut devant les manifesta-tions les plus diverses de la vie, ne s’exprime pas seulement dans d’immenses compositions murales ou sur de vastes panneaux. Parfois, aussi, il se condense, et avec quelle intensité de technique, avec quelle puissance de métier, dans de petits cro-quis à. la plume, dans dés peintures et des gravures en camaïeu, dans des dessins à la pointe d’argent, dans des projets pour vitraux et pour stalles d’église où, dans l’attitude des personnages, dans de consciencieuses copies et des textes explicatifs nous forcent à la considérer surtout comme une vive expression satirique, d’une originalité de conception très discutable et comme une oeuvre de portée artistique bien moins haute que les pein-tures du musée de Bâle, surtout Le J ni de Mais le génie créateur de cet étrange artiste, (I’ La mort trainc int Patriarcito par Tes glands do son chapeau. Armoiries de .1.11Cobald d’Est:h:1h carrelées do alles do son Cpousc, Jcainic Asparlin de Rapin. A tirait, la Mort joue do luth dovant on 1-ici:que. Les initiait, C. W. s’appliquent a Gaspard bannorct do Bai c. la disposition des groupes, s’épanouit en tout son éclat son inépuisable fantaisie (u). Comme Durer, Nicolas Manuel est un grand réaliste, avec un sens peut-être plus délicat, du réel, que le grand maitre de Nuremberg, mais assurément avec une inspiration presque toujours plus satirique que fantastique, voire même dans la terrible planche du musée de Bàle, La Mort et la Fille de Joie, d’une si impressionnante et si terrible beauté, et que nous regrettons de ne pouvoir reproduire ici. Il eut, au meule degré qu’Holbein, le culte de (2) M. Paul Gan, le savant collo:rameur An nuisi,o da Hale. picot de publier Hopi fort iittércssain sur les dessins LI points: iihr. gont d, Nicolas Manucl (von Julia Bard, édit., Bodin). toS