Echos de la Mode Na pouvant porter, du matin au soir, les garnitures de perles, plutôt destinées àse montrer du soir au matin, nous satisfaisons notre amour pour cet ornement, en adoptant les perles de bois que l’on commence à voir sur beaucoup de costumes, soit en broderies, en pendeloques ou en résille. Il n’est pas rare de rencontrer une tunique, un bas de jupe, des panneaux, des hauts de manches et des empiétements faits en perles plus ou moins grosses, en bois mat ou brillant, noir ou allant du beige au marron foncé. Dans les tons neutres, c’est assez joli; mais, si l’on se risque arborer des tons vifs, cela devient du déguisement, ne peut plus char-mer que les princesses du Congo. La mode est aux broderies de nuances éclatantes, genre roumain, que, pour plus de couleur locale, on porte en longues bandes dégringolant des épaules jusqu’au bas de la jupe, a la manière des paysannes de lb-bas. Mais, comme cela ne s’harmonise pas sou-vent avec l’ensemble du costume, l’effet devient bizarre au lieu d’être pittoresque, apparais tapageur au lieu d’être adouci par l’éclat de l’entourage. Pour tant de rouge, de vert, de bleu, de jaune, il faut un ciel lumineux, une végétation luxuriante, des cités blanches qui renvoient les rayons et non pas de froids horizons du Nord. Les boutons de tout genre arrivent en grappe, s’ac-crochent à nos jupes, à nos corsages, à nos man-teaux, larges comme des écus ou pareils â de menus grelots. Beaucoup sont en bois, en corozo, en satin, en velours, mais ils sont éclipsés par des ambitieux qui ne craignent pas de montrer des pierreries va-riées, des émaux, ffes;mosaiques dans un cercle d’or ou d’argent. Certains, plus discrets et par cela même plus jolis, n’ont que la valeur artistique. Ils sont pré-férés par les femmes de goût. Le Chantilly noir recommence à• plaire, surtout en voilettes, ce qui n’est pas son plus bel emploi, bien que nos grand’ineres en aient raffolé sous cette forme. On a beaucoup vanté, quand elles étaient jeunes, le charme du visage à demi-masqué par les rinceaux de la dentelle, il n’est pas un poête de l’époque qui n’ait chanté cette mode, mais l’expérience nous prouve qu’on exagérait quelque peu et qu’un tulle moins chargé est beaucoup plus favorable. Si nos aïeules avaient besoin de dissimuler leurs traits défraîchis, nous pouvons, plus heureuses qu’elles, user de bons moyens pour nous rajeunir, moyens dont le plus simple consiste à n’employer qu’une parfaite poudre de riz, fine, adhérente, invi-sible et pure de tout mélange. C’est nommer la poudre r Duvet de Ninon u qui existe en quatre « teintes : blanche, rosée, naturelle et rachel, et vaut 3 fr. 75 et 4 fr. 25 franco, à la parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembré. Le visage, amsi nacré, n’a que faire d’une épaisse voilette et gagne n’être ombré que d’un joli tulle souple. CHRYSANINÈNE. 13 — S’il y a complication de rougeurs, em-ploEyneri’lfaUo’rd’I’ Eau Brise Exofiquen pour bien pur fier votre teint et effacer en même temps les taches de hile, puis faites usage de la «Crème Exotique, pour adoucir et blan-chir l’épiderme: l’effet vous donnera toute satisfaction. Ces deux produits appartiennent â la Parfumerie Exotique, )5, rue du {-Septembre, et valent Eau, 6 franc, et 6 fr. 85 franco; la Crème. 5 francs et 9 fr. 5o franco. ….••■•■• LA P.111.JO. (AU POINeAlIVI 111/A,AttLf 11 ‘free eiU i.k;;W, e e H • mime refusé de prendre sa . Phosphaiine Pallèru .. remmg@@m_l