L’ART RT LES R-1-1,, I I cs ESPAGNE T ciel Ice.Irlisles publie récemment tacs intéressant article de son Directeur, sur la  » Maison du Gréco « , si curieusement onstituée à Tolède, par le Marquis de la Vega I nclan. Areprc ès avoir ainsi retrouvé et restauré son logis, restait à identifier sa demeure dernière. D’après le témoignage formel de forge Manuel Théotocopouli, le propre fils du Gréco, celui-ci aurait été inhumé dans un caveau duc ouvent de Santo Domingo el Antigua, où se conservent plusieurs de ces œuvres. filais un jeune critique, M. Francisco de Borin de San Roman, auteur d’une remarquable étude sr J. Le Greco h ‘Tolède, ou nou, elles investigations sur la rie et l’œuvre de Don os Thémocopouli « , y déclarait que l’inspection de ce caveau l’avait convaincu du transfert ailleurs des restes du maitre. Il vient de reprendre et de développer entre thèse dans un opuscule spécial intitulé •• Le sépulcre de Théotocopouli h San Torcuato. à Tolède « , cù ils ‘attache à démontrer, d’aprés les archives des Proto-oles de Tolède. que, si le Gréco fut bleu enterré en effet, Santo Domingo 01 Antigua en total, et sa bru, Alfonsa de los Morales en 10,7, son fils Jorge Manuel perdit en ithig la propriété de ce caveau de famille et reçut en i619 la concession d’un autre a San Torcuato pour ses parents et deJcendants « . M. San Roman croit donc, que le sépulcre du Greco doit se trouver parmi les ruines de cet ancien couvent de San Torcumo, et préconise des fouilles, dont les résultats pourraient être particulièrement intéressants, vu la proximité du troisième centenaire de sa mort, dont on projette la célébration solennelle à l’olede. En attendant cette exhumation éventuelle, il faut malheu-reusement consigner, dans ce qu’on pourrait appeler la chronique nécroogique des monuments et œuvres d’art, de. faits, dont l’un constitue un bel exemple de ce vandalisme collectif et officiel, qui sévit de plus en plus en ITA in nouvel astre est monté dans le ciel officiel de l’art s••• italien contemporain. On peut regretter cet événemen, pour des raisons diverses et fort différentes. Il s’agit die M. Angelo Zenielli, dont j’ai eu il plusieurs reprises l’occasion de révéler le soin aux lecteurs de c. chroniques. M. Zanelli a lutté avec M. Danni, lui disputant, dans une joute artistique déjà signalée ici, l’honneur de décorer par une longue frise et une statue de la Déesse Rome, la base du monument romain à Victor-Emmanuel. Les mondes officiels et officieux de l’art, quisouvent en Italien ‘en font qu’un, se sont prononcés pour M. Zanelli. Et maintenant, le chœur des petits, des innombrables«pstits», accroupis dans l’attente d’une décision officielle avant de s’élancer à la glorification d’un élu, trame ses bénédictions sur les traces du jeune sculpteur.Legouvernement a confié immédiatement à l’artiste préféré un nouveau travail, un Trépied offert par le Ministére des Postes au vainqueur de je ne sais quel concours qui a eu lieu à Turin. M.Zanelli, ivre de sa récente gloire, s’est exécuté en composant un bibelot d’argent sur lequel on rait tente de chercher l’indéfinissable «Made in Germany ».se Et voilà pourquoi il faut regretter déjà quo les honneurs officiels aient comblé trop tôt un artiste d’une éelle valeur, dont Eart, fait jusqu’ici de nuances psycho-logiques et de tendresses intérieures, semblait avoir besoin, au contraire, d’ombre et de silence. 11 est regrettable aussi qu’on se prenne à considérer l’art de M. Zanelli comme celui d’un renouveau, désiré sinon ahtendu, de la sculpture italienne. La jeunesse laborieuse Espagne sous couleur de modernisation. 1.0 ville de Palma Ille Alajorquei, capitale des Baléares, possédait dans une de ses rues principales vieil arc arabe, dit Porte de Santa Margarita, sous lequeun l as ait fait son entrée le fameux roi Gime le Conquérant. Sous prétexte gérait la circulation, il avait lié question de l’abattre et, pour le sauver, la Commission locale des monuments nationaux, avait pu lui faire décerner ce titre. Mais dernier-einem, pendant la nuit, une équipe d’inconnus, &linon assermentés sans doute, l’endommagea lamentablement à l’aida de cartaches à dynamite. I.a Commission protesta aussitôt auproés de l’Académie des Beaux-Arts et du Gouvernement, menaça de démissionner et offrit de procéder h le restauration de l’arc ainsi mutilé. Mais au mémo moment la Municipalité, réunie en séance extraordinaire et sur le rapport de scs architectes déclarant le monument ruineux, en décida la démolition immédiate, et, ayant obtenu l’autorisation du gouverneur, se rendit en corps sur les lieux pour en donner le signal, aux applaudissements de la foule ! D’autre part, on annonce que le Collège de San Gregorio à Valladolid, dont la façade et le » patio  » sont des modèles d’ornementation de la lin du ne’ siècle, se trouve en état de ruine imminente. Ileurcusement, les autorités locales se préoccupent activement de sa conservation et il Gut espérer qu’ellesy ont. Par contre. le bruiréussirt, accueilli Far la presse madrilène, qu’un des plus beaux tableaux de Murillo au Musée de Séville, l’immaculée Conception, d ire la Con cepcion nia , aurait été complètement abîmé par une ostauration droite, ne s’est pas confirme. Il s’agit d’un simple nettoyage qui a fait reparaitre la couleur primitive avec une vigueur imprévue et mis à jour des retouches déjà anciennes. J. Co-ssr. LIE D de l’artiste excuse défauts: avant l’heure que de l’exalter s réserve. I.e danger est grave, lorsqu’il devient collectifans et il est d’autant plus grave, qu’il est inévitable. Car la masse opaque des demi-consciences de tout domaine social, artistique ou politique, se rue brutalement sur l’homme ou l’,euvre que la faveur publique lui signale, et s’obstine alors, aprésavoir exalté e bloc cet homme ou cette œuvre, à « découvrir » les qualités les beautés el les significations des détails. ‘I eut doit avoir un sens, alors ; et tout n’a pas un sens. Il serait nuisible que l’on trouvàt dans l’art de M. Zanelli les qualités d’innovation par la pensée et parle style, dont la sculpture italienne a besoin pour réaliser, devant les grandes nations artistiques de l’heure présente, surtout devant la France, les grandes superbes promesses faitesun si puissant orgueil par Vincenno Gernito ou par avec Médardo Rosso, M. Zanejli conçoit « grand », trais réalise « petit ». suci de pene poétique, souvent trés lyrique, l’anime et leo pousse. Maséis il ne sait l’exprimer que dans lent formel trouvé par les hérauts picturaux du l’esthétisme anglais de la derniére moitié du six. siècle. Son art s’appa-rente aimé à celui d’un autre sculpteur, son allié, M.Bistolli, autant qu’à celui du décorateur « néo-preraphaëlite » M. de Karolis… C’est peu. Il est nécesGire que les bruits glorieux laissent à hl. Zanelli le temps de «chercher son expression », comme dirait l’épigone littéraire de l’esthé-nstne anglais, Oscar Wilde, c’est-à-dire de trouver la correspondance occulte et féconde entre la vie moderne et