L’ART ET LES ARTISTES frénésies de char- tutelles puissantes, sa petite place personnelle. Une nier. il vous accapare sensibilité délicate, un amour particulier du corps et il vous subjugue. féminin, des tonalités claires et parfois blafardes on comparaison de signalent son œuvre. ces clameurs et de Parfois. son imagination revêt un caractère philo-sophique et étrange ses Sor-cières de Francfort sont dignes de chevaucher sur le Brocken; dans La Femme et la mort (1517) du Musée de Rale, il introduit. dans un thème tant de fois repris, une sensualité mystique. illeurs il fait simplement son œuvre de peintre et compose d’une façon originale et saisis-sante la Décapitation de sainte Catherine (à Prague) ou une Création de la femme. Des des-sins sur papier de couleur avec des rehauts de blanc sou-lignent ses instincts de luministe et sa parenté avec Grünewald. Celle-ci s’affirme dans le Repos pendant la fuite en Egypte (à Nuremberg); l’expression du visage de laV ierge, le groupe me nt des lumières, y sont de la valeur la plus rare. Dans la .Nativité du triptyque de Fribourg, une lumière surnaturelle émane du corps de l’enfant divin. Le motif central de ce grand trip-tyque, le Couronnement de la Vierge (15, – t516, unit à la grandeur solennelle, une fami-liarité, une allégresse germa-niques. Pourtant la recherche d’harmonie indique une sym-pathie pour l’Italie, qui s’accen-tue dans les dernières œuvres de Baldung Les artistes que nous venons de grouper ont exprimé, avec une vigueur souvent àpre, la pensée germanique. Sans doute. ils doivent aux Flandres et à l’Italie des éléments de leur vocabulaire, mais ils subordon-nent cette technique à leur tempérament propre. Cependant sm x-r ANTOINE ET SAINT PAUL. ER mar:s au sud de l’Allemagne. un ces outrances, tout le reste parait aphone et ntaitrc génial, Holbein, tente une conciliation fade. » magnifique entre l’esprit allemand et les leçons Issu de Durer et de Grünewald. Flans Baldung italiennes. Grün (yers I 475— I 545) s’est ménagé, sous ces/ .1 su ipre r 1iON ROSENTHAL. MATHIAS GRUNE VA I.D Mils, de Colnor. 32