Echos de la Mode N’EST-1L pas trop tard pour parler encore d’elle Non, il est toujours l’heure de donner son avis sur une mode stupide, vulgaire, ne rimant à rien et montrant, hélas! chez celles qui l’ont adoptée un instant, la plus plate soumission et la plus complète absence de goût. Oh! mesdames, quelle obéissance est la vôtre ?… Quoi, parce qu’il plais à quelques couturiers pince-sans-rire d’imaginer un costume laid, mal seyant, incommode et grotesque, vous l’endossez, vous quit-tez vos jupes, séculaires triomphatrices, pour vous déguiser en zouaves, en jockeys, en paysans hollan-dais, en turcs, en malins de la Courtine, suivant la forme plus ou moins baroque de votre culotte!… Vous renoncez à la grâce jolie de votre allure pour marcher comme un canard, comme un pingouin ou comme un potache, si vous êtes délurées!… Vous montrez des pieds ridicules au bout de jambes dif-formes, et vos lignes fines se perdent dans un fond ballottant qu’on croirait destiné â favoriser la contre-bande !… Oh! mesdames, est-ce possible ?… Est-ce bien vous, les filles d’ltve, qui revêtez cette concep-tion de mardi gras et affrontez, pour cette stupide gloriole, les rudes blâmes et les brutales moqueries de la foule ? De tout temps, certaines modes ont soulevé le hourra populaire, la masse ayant un réel bon sens que nous avons tort de dédaigner, mais aucune, je crois, n’a été aussi absurde que celle de la jupe-culotte, parce qu’elle est la négation même de notre per,onnalite… lemme est une femme, dirait cet excellent La Palisse, toujours plein d’à-propos; donc, si c’est une femme, ce n’est pas un homme, et elle n’a que faire de lui emprunter son accoutrement. Pourquoi, pendant qu’on y est, ne pas lui prendre aussi son bout de forme, sa canne, son monocle et sa pipe, puisque la pipe a droit de cité dans le monde, depuis que nous suivons le chic américain. En attendant cette catastrophe, que les femmes fidèles aux us et coutumes de la corporation, conti-nuent â faire leur possible pour ne pas trop enlaidir et porter avec grâce l’antique et éternellement seyante robe, la vraie, la seule qui soit digne de nous. Laissons la jupe-culotte à qui voudra la prendre et grand bien fasse à ses fanatiques. Les chapeaux, plus dégagés, laissent enfin voir des cheveux. C’est donc le cas de supprimer toutes les mèches blanches ou simplement décolorées, dites poivre et sel, qui font si triste effet dans la cheve-lure. Pour cela, rien ne sera meilleur que la e Poudre Capillus a qui existe en toutes nuances à la parfu-merie Ninon, 3t, rue du 4-Septembre. Ce n’est pas une teinture, et cela agit à sec, sans jamais causer ni rhume, ni névralgie. — Prix : 5 francs et 5 fr. 7o franco. CHRI,A1e711ètd13. Marinarido. — Essayez d’une bonne poudre de rie comme la « Fleur de Pèche de la Parfumerie Eunuque, 3›, rue du a-Septembre. Elle est très fine, très adhérente et tres parfu-mée. quelle que soit sa nuance blanche. rosée, naturelle ou Rachel. Elle vaut 3 fr. 5o et 4 francs. I, > mime Terrai de prendre ea Phospheline Falier« e. M&g@ffl@ffl (g) el! « %oLt-BÉNÉDICTINE