1,■1, I I r>rs ur. ourvv,>S JEAN ROQUE LmurIsTi, que j’ai la grande joie de présenter aux lecteurs de cette Revue est jeune, — il vient d’avoir trente ans. Il a pris à peine contact avec le public, puisqu’il n’a exposé que trois fois. Mais le succès l’a aussitôt salué. Il s’est imposé à l’attention des amateurs et a obtenu l’encouragement éclatant d’une bourse de voyage. Il se classe par ce qu’il a déjà fait ; son talent certain, qui grandira encore, autorise de magnifiques espérances ; enfin il me plaît de reconnaître chez lui des tendances qui s’imposeront sans doute aux mieux doués de la phalange de demain. .*. Jean Roque, dont le nom sonore et bref se grave facilement dans les mémoires, est né à Marseille, le S janvier f 880. Lorsqu’il était tout enfant, ses parents l’emmenaient parfois à Saint-Barthélemy citez un de ses oncles dont la maison de campagne l’émerveillait. Les murs en étaient tout couverts de peintures vibrantes et chaudes, où, parmi des compositions fantaisistes, se déroulaient des scènes de la campagne d’Italie. L’auteur de cette décoration était un vieillard étrange, g fou de peinture n comme Hokusaï. On racontait de loi des anecdotes singulières. Il pei-gnait sans cesse ; parfois il installait son chevalet dans la campagne en face des oliviers et des mas, et les curieux stupéfaits le voyaient peindre une marine ou un palais médiéval. Il vendait ses tableaux =4