L’ART F.T LES ARTISTES l’hot. Alinari. iberien Courent de Sahae-Aproiline. ANDREA DEL CASTAGNO PORTRAIT DE DANTE ALIGHI ER I technique allait se produire et créer une véritable révolution c’était le procédé de la peinture à l’huile. Les Van Eyck, en inventant un siccatif pour la peinture à l’huile, dont le procédé et des exemples techniques furent rapidement importés en Italie par les voies commerciales, déterminèrent, dès 1420, un immense courant d’opinion l’éclat du coloris et la finesse du modelé obtenus par ce nouveau procédé émerveillèrent ni la fresque ni la peinture à Eccuf n’y pouvaient prétendre, et la liberté de retouche indéfinie promettait des réalisations de détail beaucoup plus grandes. L’art d’analyse, d’approfondissement de la forme, venaitde trouver son instrument définitif. Masolino, élève de Starnina comme le moine de Fiesole (fresques à Saint-Clément de Rome en 1418, chapelle Brancacci à Florence, église de Castiglione d’Olona près Milan), se distingua par sa grâce un peu molle et par son étude sérieuse des draperies à l’antique et surtout du nu, qu’on commençait enfin à oser vouloir introduire dans l’art religieux. Mais Masaccio 4o2-1425) le dépassa de tout l’élan de son génie. C’était un être 12 doux, distrait, singulier, très pauvre, peu apprécié, tout à son rive. (lève de Masolino, il reçut nie celui-ci, partant pour la Hongrie, la mission de terminer la chapelle Brancacci (église del Carrnine, Florence). C’est le seul ouvrage que nous sachions de lui, et encore ne put-il l’achever; il partit brusquement pour Rome, peut-ètre pour fuir ses créanciers, et y mourut. Mais ses fresques: Benne et Tribut de saint Pierre, Résurranion de l’Enfant, Distribution des Arrrnrines, suffisent à le rendre immortel. Ce jeune homme, inspiré et méconnu,. mon dans la misère à vingt-six ans, est un des plus beaux maîtres de l’Italie, il rassemble, par un coup de génie, toutes les aspirations encore con-fuses. Né et mort au cours de la vie de Fra Ange-lico, il lui prépare des successeurs qui viendront souvent demander d’incomparables leçons à cette chapelle inachevée. Deux hommes, plus dessinateurs que coloristes, marchent résolument à sa suite, deux artistes rudes, sincères et forts : l’un, Paolo di Dono (1397-1475), à qui son amour des oiseaux fait donner le nom d’Uccello, élève d’Antonio Veneziano pour la peinture et, pour l’orfèvrerie, de Ghiberti avec lequel il travaille aux portes du Baptistère, est un mathématicien et un architecte autant qu’un peintre. Il est absorbé par la complexité nies perspectives et l’enchevêtrement des lignes, il peint des chevauchées confuses, des batailles soin-PI.. A Hure», Galme evrelenne al modcreee. FRA FILIPPO LIPPI LA VIERGE ADORANT L’ENFANT Jésus