LA PEINTURE ITALIENNE l’AOLO UCCELLO accomplie, le dominicain l’emporte sur le berger, non par Rime et l’invention, mais par la libre vérité de la forme et la richesse du coloris. Au cours de sa longue vie, le pieux solitaire a modifié et élargi sa manière; sensible aux efforts du réalisme, influencé par Masolino et Masac-cio grandis à ses côtés, mais ne pouvant étudier le nu, il s’est borné à l’étende des visages et a tout exprimé par eus, avec un charme unique, indéfinissable, comme plus tard celui de Ra-phaél, un charme qui résulte du pouvoir ma-gique de la visibilité de l’âme sous le masque charnel. Fra Giovanni conti-nue Giono; comme lui, s’il varie infiniment l’in-vention décorative, il reste fidèle à une con-ception unitaire, et l’état d’extase est le seul où ses innombrables per-sonnages puissent vivre, entre ciel et terre. Il faut le voir surtout au cou-i.e ofr, COMBAT DE CAVALIERS vent de San Marco, à Florence, qu’il a peuplé d’un inonde de figures angéliques, oeuvre capitale de l’art chrétien. La chapelle de Nicolas V, au Vatican (vies de saint Etienne et saint Laurent), montre le conflit entre sa foi et son désir d’observation. Le Louvre garde un de ses grands c. » ‘nefs- d’oeu-vre, Le Coaronnemeni de la Vierge et plusieurs autres sont aux Uffizi, notamment La Vierge enioarée d’anges. Mais les principaux musées du monde s’enorgueil-lissent de ces tableaux azurés et rosés, d’une si rayonnante et fervente candeur. L’oeuvre de Fra An-gelico s’est déroulée pa-rallèlement au mouve-ment naturiste — car décidément c’est, plus que n. naturalisme in, le recta e convenable — qui entraînait le siècle. Non seulement l’étude de l’humanisme allait transformer la peinture, mais encore une cir-constance d’ordre tout Pbol. MASACCIO — Pott nit LE PORTIER Flomoee Les Offices. TRAIT D’UN VIEILLARD DES CDAICEREDX »