ANTOON N’AS \ THE AU ria No comme celui d’un cher disparu : c’est M. Paul Deschanel, c’est M. Edmond Rostand, pensif; ce sont M. de Max, fié-vreux comme il sied„ir George Gibb, l’une des plus impressionnantes choses, peut-être, de sa dernière exposition, et ce blond jeune homme en habit vert qui semble échappé d’un roman de Wilde; ce sont enfin toutes ces prodigieuses, ces captivantes figures féminines ails regards meurtris, aux sourires énigmatiques, celles de la Ba l’OHM’ de Richt-bafe n , d’une altière beauté, de .Ii » la Mar-quise d’Anglesey, vingt autres encore, dont la Fe mail Masque (Mrs. gkinson) est le type le plus achevé, le plus représentatif et qui classent décisivement Antoon van Welie comme le peintre pré-destiné des aristocraties, tics races chargées de passé, un peu lasses de tant de souvenirs et de tant de gloire. Ce portrait de la Femme au Masque, d’un modernisme si aigu, vous obsède délicieuse-ment. Une toile discrète suprême élégance, raffi-nement inaccessible au vulgaire. Un fond sobre, aux tons apaisés et blonds de vieil ivoire, si effacé qu’on n’en dis-cerne que plus tard les ingénieux détails, et qui laisse en pleine valeur, en relief intense la figure attirante, inoubliable comme une apparition. Svelte, souple, on le devine, sous les plis som-bres tin manteau ample et onduleux comme une draperie et sorts la chaude fourrure opu-lente, de toute sa per-sonne, par l’attitude, par le geste, exhalant on ne sait quel parfum de sou-veraine distinction, de LA NII.,RE 171,, 1 ARTISTE (DESSIN AU CRAYON) 217