LA PEINTURE FLAMANDE les Portraits de Berlin et le Jean de Lena de Vienne, nous reportent à t436. L’Annonciation de Saint-Pétersbourg, la Madone à la Fontaine, la Sainte Barbe d’Anvers, et tant d’autres œuvres authentiques de Jean, se placent même après cette date. L’art de Jean van Eyck est surtout réaliste lions religieuses ou idéalistes. En revanche, c’est un portraitiste s d’une impitoyable sincérité n. Dans ses chefs-d’oeuvre : le Chanoine van der Fade à Bruges, la Vierge an Chancelier Rotin au Louvre; dans ses admirables effigies des Arnol-fini , le portrait joue le rôle le plus important, justifiant l’assertion de Fromentin affirmant « que • n Oppenbarn. PIERRE CRISTUS SAINT ELOI VENDANT UN ANNE., . ,E COUPLE et somptueux. La fréquentation des cours prin-cières : d’abord celle de Jean de Bavière, évêque de Liège, surnommé Sans Pitié, puis celle de Philippe le Bon, où il remplit les fonctions de peintre et de valet de chambre; ses diverses naissions secrètes, où la ruse et les roueries du diplomate étaient de rigueur, tout cela nous fait songer à un artiste peu sensible aux spécula-grâce au pinceau du jean van Eyck, l’art de peindre a dit son dernier mot dès sa première heure n. Roger van der Weyden, ou de la Pasture, naquit à Tournai en t399 ou 1400. Il étudia pendant cinq ans sous la direction de Pierre Campin, mais ne fut reçu maître peintre qu’en t432. Peut-être avant de se servir du 197