LA PEINTURE FLAMANDE Musée de Br QUENTIN METSYS — LÉGENDE DE SAINTE ANNE (,RAGNIENT) le titre de peintre de la cour et les Gouvernantes ne cessèrent de lui com-mander de nombreux tableaux et portraits offi-ciels. Quoique fortement inspirée par les maîtres italiens, sa peinture sût cependant rester fla-mande. Avec Gossaert de Maubeuge, il est le pre-mier à substituer aux nais-es saintes patronnes primitives des nudités mythologiques plantu-reuses, présageant déjà, jusqu’à un certain point, celles plus suggestives de l’école de Rubens. Michel Coxie, de Ma-lines, s’enthousiasma plus encore du grand maitre italien qu’il copia si bien qu’il fut sur-nommé le Raphaël fla-mand. Son fils, qui reçut de lui le glorieux pré-nom de Raphaël, fit de Musée de 1S, fulelles QUENTIN METSYS LÉGENDE DE SAINTE ANNE (I,,,.LNT) 205 dle même, mais en exagérant encore les musculatures puissantes mises à la mode par les élèves de Michel -Ange. Pierre Coucke, d’Alost, mérite également une mention car, à côté de son talent de peintre, il sut se dis-tinguer dans la gravure, l’architecture, la géomé-trie et fut considéré comme un des hommes les plus érudits de son temps. Parmi les romanisants de Liége, il faut surtout citer Lambert Lombart (1505-1566), qui fut éga-lement poète, architecte, archéologue, graveur et peintre distingué. Il for-ma Hubert Goltzius qui fut de plus imprimeur et numismate ainsi que Lampronius, un des in-formateurs de Vasari, qui fut aussi un des maî-tres d’Otho Vaenius.