TAHITI L’ILLUMINÉE rend très ronde ». Ajoutons que les hanches man-quent souvent un peu de finesse, que le corps pos-sède une extraordinaire souplesse due à l’absence de vêtements gênants, que la chevelure est d’un noir splendide et que les traits, sans rien avoir de la régularité grecque, sont souvent pleins d’originalité et de passion ; on pourra alors comprendre la vabine Un trait entre bien d’autres permettra d’appré-cier le désir ardent manifesté par Morillot d’être véridique. Avant de composer sa scène de pêche ici reproduite, il a tenu, nous raconte-t-il, à aller lui-même sur le récif avec son harpon. a J’ai très rarement réussi, ajoute-t-il, le genre de coup qui consiste à saisir le poisson au moment où il profite LA RAMASSEUSE D’ORANGES C’est plutôt un jardin de silence et d’ombre où croissent les fruits des Hespé. rides, des oranges pareilles i de grosses boules d’or. n (Honni LEM. Olahiti.) de Morillot dans toute sa grâce primitive. La pureté du type de cette race polynésienne essaimée d’ouest en est par les tempêtes de l’Océan austral est mal-heureusement en voie de disparition et il faut une fois de plus constater là l’abominable influence du métissage. Il importait donc de la fixer dans ses traits essentiels, avant une extinction complète. des trois ou quatre secondes d’étale qui suivent la ruée d’une lame sur le récif, pour attraper quel-ques herbes… Il est très difficile de voir l’animal, quoique de couleur voyante, au milieu de cette eau tourbillonnante, bouillonnante,’ écumante, fusante et giclante… Tout ce,ba revient n’el& que je connais le sujet que j’ai peint:,»D . • • 211