Me ROGER VAN DER WEYDEN — PIETA de Br. vII”. LA PEINTURE FLAMANDE PAR L. MAETERLINCK •4». ces» sc4s, ■■ Entre la France ardente et la grave Allemagne. » (VERHAEREN.) LES PRIMITIFS FLAMANDS COMME le dit avec raison M. H. Pirenne, il faut chercher le secret de l’histoire de la Belgique cst dehors d’elle. Il faut considérer ce pays qui appartient ethnographiquement à la race romane et à la race germanique, de mème qu’il fut partagé politiquement entre la France et l’Allemagne, comme un c microscome ss de l’Europe occiden-tale. Ce qui est vrai au point de vue historique, l’est aussi au point de vue artistique. Aux xr, ms. et 193 sut» siècles, les Flamands se contentaient encore d’imiter l’art qui florissait déjà chez les grandes stations voisines et créait des chefs-d’œuvre, tant en France qu’en Allemagne. Ce n’est qu’au me. siècle, que l’art flamand commence à affirmer son originalité; mais si nous le voyons se transformer et progresser, c’est grâce au centre d’art qu’était alors Paris, où de nombreux artistes de la Flandre se trouvaient au service de princes mécènes français. Dans ce milieu fécond se développèrent des mi-niaturistes flamands, tels que Jean de Bruges, le