Echos de LES mêmes modes sévissent sur les petites comme sur les grandes, les infortunées clochettes sont entortillées de pièces et de morceaux à l’instar des personnes sérieuses et, dans cet attirail quelquefois burlesque, ressemblent à des poupées malchanceuses pour lesquelles on a utilisé les restes de plusieurs défroques. Toutes les gamines ont des robes comme leurs ma-mans, robes seulement un peu raccourcies et s’arrê-tant au genou au lieu de descendre jusqu’à la cheville. A ce détail près, nulle différence, l’ensemble reste aussi compliqué, présente le pareil méli-mélo de tons et d’étoffes auquel se reconnait, cette saison, le chic de la bonne taiseuse. Ces pauvres bouts de femmes ont du rayé, du chiné, du quadrillé, des étoiles, des losanges et des confet-tis du haut en bas de leur petit individu, et tout cela forme des pointes, des carrés, des tabliers, des dal-matiques, des draperies qui font regretter le simple sarreau plissé de leurs devancières, comme aussi leurs ridicules béguins ne laissant plus voir qu’un rien de nez rendent plus déplaisante la disparition du co-quet béret et du dégourdi canotier qui coiffèrent les précédentes générations. Si l’enfance pouvait être laide elle le serait sous ce costume que de coupables mères agrémentent de re-cherches déplacées. On voit de la poudre de riz sur ces jeunes museaux, et même, oh, horreur! du rouge sur ces lèvres fraiches, comme si le seul éclat de leur âge délicieux ne valait pas tous les secrets de coquet-terie connus. Et naturellement, avec le costume de maman, Lily ou Suzette prend ses manières, pose, minaude, se la Mode carre, cesse d’être un adorable bébé pour devenir la caricature d’une femme, un sot échantillon de mon-daine dont les gens sensés sont toujours tentés de demander à quelle heure on la couche. Donc, jeunes femmes, méfiez-vous, vos yeux ne voient pas toujours juste dés qu’il s’agit de parer vos petites chéries et elles sont les victimes de votre fai-blesse. Pour nous, ayant droit à tous les raffinements, il existe une mode charmante, celle des manches cour-tes, couvrant juste le coude et même le laissant dé-gagé. Je sais des femmes, assez simples en somme, qui profitent de cette mode avec une double satisfac-tion, parce qu’elles ont des bras merveilleux, et on peut dire que leur coquetterie ne coûte rien à per-sonne. Le corsage ne vaut, certes, pas cher, mais les bras qu’il laisse voir sont sans prix. Tout le monde ne possède pas un tel avantage, notre esthétique a des défauts, et au bout de bras médiocres il y a parfois des mains plus médiocres encore. En ce dernier cas, la Pâte des Prélats rend de signalés services. Elle blanchit, affine, veloute et assouplit de façon à rendre très présentables des mains abimées ou vulgaires. C’est un secret connu de toutes les mondaines pt mis à notre disposition par la Parfumerie Exotique, 35, rue du 4-Septembre.. Comtesse RÉGINE. Rose pourpre. — Je vous conseille des lotions avec la Véri-table Eau de Ninon, cela suffira pour faire disparaitre les rou-geurs de votre épiderme. Demander ce produit à la parfume-rie Nin., 31, rue du a-Septembre, où il vaut 6 fr. et 6 fr. 5o franco. Comtesse R… fg5 POUR AVOIR DE BELLES ET BONNES Servez-vous DENTS tous les jours du Savon Dentifrice VIGIER lie Meilleur Dentifrice Antiseptique 0 POUR L’ENTRETIEN DES DENTS •• GENCIVES, MUQUEUSES ET ÉVITER LES ACCIDENTS BUCCAUX Prix de fa Boite Porcelaine r 3 Franc, =– P6’1111121111111, 12. boul. loono-Nouvelle, PAR12 e Savons Antiseptiques VIGIER HYGIÉNIQUES MÉDICAMENTEUX Savon doux et pur, conserve la beauté, la sou-plesse de la peau, du visage et de la poitrine. 2.50 Savon Surgras au beurre de Cacao, pour le visage et le corps. ……. . . . . . 2. Savon à la Glycérine pour les mains et le corps. 1.25 Savon de Panama pour les soins de la cheve-lure, la barbe et pour se raser. ….. . . 2. » Savon de Panama et de Goudron contre la chute des cheveux, les pellicules, séborrhée, alopécie . . . . . . . …… . . . 2. Savon à l’Ichtyol contre l’acné, rougeur, bou-tons, etc. . . . . . . . . …….. 2.50 Savon Sulfureux contre les eczémas 2 — — Pharmacie VICIER, 12, boul. Bonne-Nouvelle, PARIS.