sur lequel pendant la nuit elle peut reposer la tête à côté des berceaux. Rien n’arrête de prime abord les yeux sur ces créations si parfaitement pratiques qu’il semble qu’on les a tou-jours connues, comme il semble, à s’en servir, qu’on les ait toujours employées. Il serait bon pourtant de s’habi-tuer à voir là une qualité maîtresse. C’était peut-être une des utilités de cette exposition formée d’éléments d’une si grande simplicité que de déshabituer le public de venir chercher, lorsqu’il s’agit de mobilier, des sur-prises pour une curiosité vaine. Ce genre de succès, trop fréquent dans les autres expositions d’art, doit être écarté lorsqu’il est question d’art appliqué. Il coûte trop cher quand l’amusement de l’ceil se paie par l’inu-tilité ou l’incommodité d’objets appelés à rendre d’utiles services. Passe encore pour celui qui sort de chez lui et y rentre par désœuvrement ; mais que fera l’homme de labeur d’un mobilier qui ne lui donnera pas le repos ? La vie du paysan et celle du citadin sont les deux formes excessives entre lesquelles oscille l’équilibre de notre vie; son hygiène, dirait Jean Lahor. Chaise flamande (coll.:ci., .k M. h.4 Tabouret et siège d’enfant (Chine’ 183