C. MORRIS YOUNG qui suffirait à témoigner de la sympathie qui unit les artistes et les critiques français aux écrivains, peintres et sculpteurs améri-cains), l’e American Art Association ›, donc, le plus actif peut-étre des clubs de ce genre, vient précisément de nous convier à une exposition qui semble en vérité très significa-tive dans l’ordre d’idées indiqué plus haut. Certes, on n’en est plus à compter les expositions et les Salons où figurèrent côte à côte des artistes français et américains; mais il s’agit cette fois d’une exposition semi-privée, et il y a une certaine nou-veauté, je dirai même un attrait légèrement original à trouver réunis dans la petite maison de l’A. A. A.’, en compagnie de leurs confrères d’outre-océan, des maîtres français que sépare ordinairement tout l’in-fini des questions d’idéal et de métier, —par exemple Jean-Paul Laurens et Aman Jean, Henri Martin et Aimé Morot, Raphaël 74, rue Notre-Dame-des-Champs, du 2 au ni mars. t7 Chemin du Moulin, l’hiver (Photographie Poulaini Collin et René Mé-nard, — et beau-coup d’autres. Le comité artis-tique de l’American Art Association a donc fait preuve d’éclectisme dans l’organisation de cc petit Salon, et il semble bien que les invités, — illustres pour la plupart, mais de manières combien différentes’ — aient de leur côté mis beaucoup de bonne grâce à se rencontrer pour une fois sur la même cimaise ; le public, tout en con-tinuant d’aller à ses préférences, trouve si .5005G Ouvrier (Photographie Pou!» FIND ART DOC