HENRI MORISSET sa voie. Morisset, un des premiers, compta parmi ces chers nouveaux venus dont nous aimions à retenir le nom plein d’avenir dans nos Salons de l’Artiste défunt ; depuis treize 189[ : c’était aux ,J Champs-Élysées’, au Palais de l’Industrie, disparu comme l’Ar-tiste… Des portraits, d’abord ; mais des portraits dans un intérieur, et la figure dans printemps, nous le suivons ; chaque année, la savoureuse évolution de sa palette nous charme, en ajoutant une page au livre épars de nos souvenirs. Il n’avait guère plus de vingt et un ans, quand il débuta dans l’ombre, au Salon de A l’Opéra (Photographie C,evaux) son cadre. Que si je traitais Morisset de précurseur, sa modestie ne nous pardon-nerait point de l’avoir fait rougir : il n’en reste pas moins un des quelques instigateurs, alors dispersés, de l’Intimisme. Alors, n’exis-taient ni le mot ni la chose, ni le nom ni .49 ND ART OC