L’ART DÉCORATIF motif de décoration du cabinet de travail est la ronce; ses feuilles et ses fruits ornent la porte, — très belle, — une grande et une petite bibliothèques, la table-bureau, la dernière exposition des Artistes décorateurs, de remarquables exemples. Le métal — un étain anglais dont l’éclat ne se ternit pas —est incorporé au bois avec une perfection que l’on ne s’explique pas avant de connaître le pro-cédé. Il ne s’agit pas ici de placage ; le logement du métal est creusé en plein bois massif, et en â queue d’aronde », le fond du creux étant plus large que l’entrée ; puis on y coule le métal en fusion, précautions prises pour que le bois ne brûle pas. Enfin, bois et métal sont dressés, sculptés même ensemble; la cohé-sion est parfaite, la soli-dité à toute épreuve. Ces meubles, pondé-rés, rationnels, sont d’une grande simplicité de cons-truction et pureté de lignes ; la seule chose que l’on pourrait à la rigueur leur reprocher, c’est une certaine mièvre-rie dans la sculpture, qui est un peu menue, sèche-ment enlevée et comme ajoutée aux meubles, quoi-qu’elle soit répartie et, si l’on peut dire, dosée avec beaucoup de tact. Il faut signaler, avant de quitter ce cabinet de travail, la beauté des cré-mones, poignées de portes ou de tiroirs, et autres cuivreries, dont les mo-dèles sont également dûs à M. Raguel ; et une petite étagère à bibelot où M. 13…. a eu l’heureuse Fantaisie de faire encastrer dans le noyer un beau médaillon à pâtes appli-quées de Taxile Doat. Dans la salle à manger aussi, d’une grave harmonie brune, triomphe cette ma-tière admirable qu’est le bois de noyer : bois ordinaire pour les moulures du lambris, les encadrements des portes, la charpente des meubles ; et loupe blonde pou fre relfee K, , ..-.., fo)01 I rte. torek del rope114 lieglegillitett lige foirez Imam Iii,13 ‘41 smill « mi imam i gm mai Irai or, mond liamii 001119 itindu Agre-.114iimaill ..1.42,.1 DELON cheminée, qui est aussi de bois, avec des pans coupés où s’ouvrent des niches à bibelots, et un rétrécissement en cuivre re-poussé. Une sellette, servant de support à un bronze, est sculptée aussi, mais en creux, de mûres, de feuilles, de fleurs de ronce; cette sculpture est relevée d’incrustations en étain faites suivant un procédé tout parti-culier dont M. Raguel nous avait montré déjà, au Salon d’automne de 1903 et à la Vitrail