L’ART DÉCORATIF travail de menuiserie, parfaitement construit, maître en son métier. Cette impression d’un d’une grande robustesse tempérée ici et là travail achevé dans tous ses détails, nous la retrouverons par-tout dans cet hôtel, où l’emploi du bois de noyer est la note do-minante. Or, qu’y a-t-il de préférable, pour l’ornement d’un logis, aux boiseries bien ou-vrées, hauts lambris, cheminées, plafonds à caissons ou à solives apparentes — luxe sé-vère, sobre et franc, dont on ne se lasse pas? Voilà qui nous repose de l’insuppor-table abus que l’on a tait, en ces dernières années, de la peinture blanche ! Citons en-core dans cette entrée un meuble porte-man-teaux très réussi, dont le bois et les bronzes sont sculptés de bou-tons, feuilles et fleurs de marguerites; et la porte de l’ascenseur, qui n’est point la tra-ditionnelle grille, mais un vantail de bois plein, orné d’un pan-neau de cuivre re-poussé et découpé por-tant la mention ascen-»eur e, dont la compo-cition est fort jolie. Ce qui est frappant surtout dans le cabinet de travail, comme aussi .lans la salle à manger et le billard, c’est l’u-nité de l’ensemble dé-coratif : lambris, porte et meubles, en noyer de même patine, ne font pas corps en-semble ; mais de fré-c,,bi„e, de travail quents rappels dans la construction, dans les par de délicates sculptures à motifs floraux ; moulures, dans l’ornementation sculptée, les on y sent la main d’un praticien passé relient étroitement les uns aux autres. Le R,GUEL t 38 FIND ART DOC