et en fournira encore d’autres. Il se dégage à Saint-Marc, de toute cette magnificence enchâssant ces antiques vestiges, une poésie très particulière, qui apporte sa note dans toutes les poétiques évocations de Venise. M. Henri d’Estienne, avec une Vieille femme dans Saint-Marc qui a figuré au Salon de tgo3, a bien résumé l’enveloppe recueillie de la Basilique, dont les magnificences s’as-sourdissent ; et le même artiste a rapporté aussi un Bapténte dans la Chapelle du Baptistère, humble cé-rémonie dans ce cadre de merveilles oit se devinent les précieuses mo-saïques. Nous retrouvons encore, dans l’in-térieur de Saint-Marc, M. Maurice Bompard, un de nos peintres français qui ont retrouvé les premiers l’enchan-tement de Venise et entrainé le mou-vement actuel : il a exploré toutes les perspectives de la ville, a fait sien chaque site de beauté. M. Saint-Germier a surtout vu dans Saint-Marc la pompe des grandes