L’ART DÉCORATIF dans l’atmosphère? Les jeux divers de la lumière sur cette précieuse matière toute prête à s’illuminer, à renvoyer elle-mètre des rayons d’or, les peintres ont avide-ment cherché à les saisir : M. Fragiacomo, M. Pieretto Bianco, M. Faulkner notamment, bien pourtant l’impression d’un édifice fait pour le recueillement : sanctuaire qui veut titre une esquisse d’une Jérusalem céleste, telle que des yeux mortels l’ont conçue ; ou mausolée sublime. Les cintres des arcades, de la galerie, P. FRANC LAàIV s’y sont attardés. Je connais de M. Bianco Plusieurs études de Saint-Marc, où l’artiste a épié le reflet des heures et des saisons, et qui resteront des morceaux d’une justesse et d’un sentiment tout à fait recomman-dables. Lorsqu’on pénètre dans Saint-Marc, le demi-jour, où les mosaïques d’or brillent de lueurs discrètes, nous plonge dans une ambiance plus religieuse. Avec toute sa pro. fusion de richesses, tout son caractère by-zantin, l’intérieur de Saint-Marc nous donne 42 L’École S’ Mari des voûtes, adoucissent les parois d’ombres dégradées. Les marbres d’Afrique, avec l’as-semblage symétrique de leurs veilles à larges dessins, semblent recouvrir les murs d’ex-traordinaires étoffes aux moires amorties. Et dans les bas-côtés, sur les piliers, dans les chapelles, s’estompent à la clarté des lampes et des cierges les vieux bas-reliefs byzantins, arrachés eux aussi à l’Orient et scellés à l’édifice, les madones qui sourient dans leur pose de vierges orantes. Chaque coin a fourni bien des tableaux