L’ART DÉCORATIF II. DIS’FIENNE c. jpeneeeene;ple- »-::: 1U■MilitPlii ■Ilt)11P■/J »Te{i-11 4 PIERETTO BIANCO Eau-forte Un baptême dans le Baptistère de .9 Mare qué l’inspiration vénitienne d’une empreinte nettement personnelle : c’est la série d’eaux-fortes de Whistler. Dépouillé pour cette fois de la magie de la couleur, le sentiment si raffiné de l’ar-tiste devait évidemment, — tout en indiquant, par les blancs et les noirs et par toutes les virtuosités de la pointe, les espaces clairs et l’estompement de la lumière, — scruter un caractère plus intime des sites et des monuments. Il ajoura plus nerveusement la dentelure sculptée des palais ; et en même temps qu’il en accusait le côté précieux, il mettait en relief la tristesse, la solitude, l’a-bandon des lieux. Canaletto nous avait déjà laissé, dans ses eaux-fortes, des portraits de Venise, des vues du Grand Canal ou de la Piazzetta. Whistler ne voulut pas rééditer ce qui était déjà fait ; il chercha, comme dans toute son oeuvre, des notations caractéristiques. Il de-meure, avec Turner et Ziem, uti des maîtres modernes auxquels on ne peut s’empêcher