LES PEINTRES DE VENISE F. StEM Gondoliers sur le Grand Canal (Photographie communiquée par M. DurandMueU forment tableau à musique. On dirait qu’il triser tout entiers et à faire jaillir en sous ne flotte plus sur la lagune que des refrains une inspiration profonde, ne soit la condam-de gondoliers, et Venise apparait chacun comme une ville d’éternel car-naval. Venise pou,- le bal s’habille, écrit Théophile Gautier, et Musset lui-même n’a su rimer sur le quai des Esclavons que des chansonnettes. N’est-ce pas là une curieuse incompréhen-sion ! Et pourtant, on était en pleine époque romantique, où l’on aurait dû, semble-t-il, pénétrer avec une profon-deur particulière l’étrange léthargie de cette ville de palais s’alignant au bord de l’eau muette. Pourtant encore, Musset ne se contentait pas de se pro-mener ; il vivait à l’hôtel Daniel; des heures passionnées, et cela eùt dû établir entre son étre intime et cet entourage expressif de poignantes con-cordances. Il y a là pour la littérature et pour l’art une heure inexplicable. A moins que cette stérilité devant un des spectacles les plus éternellement suggestifs, les plus propres à nous mal-apopi – F. LEGOUT-GÉRARD FIND ART DOC