L’ART DÉCORATIF ceux du salon, en noyer ; les ameublements qui garnissent les trois chambres à coucher, acajou, noyer et chêne, sont tout à fait à remarquer et peuvent prendre place parmi les tentatives les plus efficaces pour la diffusion d’un bon mobi-lier approprié aux besoins modernes. La maison de NI. Plumet est encore inté-ressante par d’autres utilisations de procédés 0UVERTIIRWIBRO CIIIEN 1 – – fréquents en débarrassent complètement l’ha-bitation. On voit quel avantage de salubrité apporte ce procédé dans les maisons à loyers modestes : le nouveau locataire, au lieu d’eMménager dans de vieux papiers de tenture que le propriétaire se refuse à changer, trouve, après un simple coup d’éponge, un appartement propre et sain. I II nouveaux, appelés à jouer un rôle important dans les constructions pratiquement conçues. C’est ainsi que M. Plumet, voulant édifier une maison économique et d’un entretien facile, en même temps que d’une rigoureuse hygiène, a proscrit entièrement les papiers, les tentures, les peintures à la colle et même à l’huile; pour n’employer que la peirmii? émail Bonneville, composée exclusivement avec les gommes les plus dures, et qui fournit des sur-faces brillantes, à l’éclat de la faïence, dures et résistantes et pouvant se laver. Les germes organiques ne peuvent la pénétrer et les lavages 6 Le procédé se prête d’ailleurs à de beaux effets décoratifs, par larges teintes; c’est ainsi qu’il a permis d’égayer les salles de l’Hôpital Trousseau, de l’Hôpital Boucicaut, de rendre moins tristes même les cellules des Prisons de Fresnes, et d’obtenir encore à l’Hôtel Rit, toute la richesse de décoration nécessaire. On se sou-vient des chambres d’hôtel modèles du Tou-ring-Club, dont la décoration était due encore à la peinture émail Bonneville. Notons encore l’emploi par M. Plumet d’autres perfectionnements de construction, et notamment des nouvelles zvédes à planchers azur FIND ART DOC