L’ART DÉCORATIF ED. SCHENCE de fruits ronds en amphigènes. L’autre recouche d’un filet d’or brun identique des corymbes de fin lilas en nacre burgaudine. Mais voici trois cols, en étoffes et bro-deries avec appli-cation de métaux, qui méritent une description dé-taillée. Deux M’us Fontaine (Cuivre repoussé) de paons crétées en ombelles com-posent le fermoir de celui-ci. Le gorgerin de chaque oiseau épand des plumes en soie blanche dont les extrémités, ocellées d’une broderie vieux rose et d’un éclat d’argent, établissent le pourtour du col. Le fermoir de celui-là est deux têtes de coqs front contre Dont. Les plumes rayonnent en une sorte de samis d’argent. Le troisième est en gaze d’un vert léger, maintenue par des bran-chages de canetille, fermée d’un noeud dont chaque ganse, émail translucide et or, supporte un tournoi sculpté en relief. La ma-tière est une espèce d’alabastrite érugineuse. A gauche, un che-valier bondit, lance au poing, sur son destrier caparaçonné; à droite, son adversaite perd les étriers, chancelle et va tomber. Au mi-lieu, un camée oblong d’augite erte représente la gueule béante d’un fauve. M. Lucien Gaillard ne cesse d’affirmer une connaissance rare des techniques et une sobriété de goûts qui fait de tout ce qu’il nous montre des pièces recom-mandables. S’il a été demander, par de patientes études, leurs se-crets aux Japonais, les recettes de leurs fontes et les ressources de leur composition, ses bronzes et ses peignes de corne, où APE E. PORC/ 20 j Perte-pelle et pincettes (le