LLAR..T CC’ COiWTI L’ART PRIX M. HENRY GAUTHIER A PARIS DÉCORATIF lent lien de nouveau et ne représentent que la menue monnaie des découvertes artisti-ques de ce lustre fécond. Le Salon de cette année est ,urtout.one exposition de peinture et de sculpture ; et, sans la présence de quelques oeuvres telles que celles de Constantin Meunier et de M. Georges Mime, il faudrait, pour le carac-tériser, dire une exposition de second Ordre. M. Octave Mats, dont l’entente supérieure des choses de l’art et l’habileté d’organisateur s’est si brillamment affirmée jusqu’ici, et qui la Libre Esthétique z est surtout rede-vable de sa renommée européenne, semble ac sir oublié cette fois que e noblesse oblige H. Après avoir révélé la brillante pléiade d’ar-tistes d’antan, c’est un recul de ne trouver a produire que la peinture d’artistes qui, tels M. Motte ou M. Speekart, eussent tout juste honorablement figuré dans quelque Salon officiel vers 1875.’M. Octave Maus ne s’offen-sera pas que nous disions ici nettement notre ensée ; si nous le faisons, c’est que nous n’avons pas le moindre doute qu’il prenne l’an prochain une brillante revanche de cette défaillance passagère. t, heure de notre mise en pages est trop proche pour donner aujourd’hui le compte-rendu détaillé du Salon,d’autant plus que issus l’accompagnerons, selon notre habitude, d’un grand nombre de repro-ductions. Ce sera pour notre numéro d’avril. En at-tendant, énumérons rapidement, outre les oeuvres de Constantin Meunier et de M. Minne déjà citées (en particulier , la Moisson , haut-relief en plâtre du premier, faisant partie de son é Monument au MENTION ; M. GA BRIEL PRÉVOT A SAINT-QUENTIN ‘travail et la réduction do projet de fontaine du second) les jolies statuettes en bronze de M. Paul Ou Bois et les bibelots envoyés en grand nombre par ce sculpteur ; ceux de M. Fernandubms ; les bronzes de M. Victor Rousseau ; la belle pendule de MM. Charpentier et Selmersheim, déjà connue é Paris par le Salon de la rue Caumartin ; une riche collection d’originaux de Rops ; les illustrations de M. A. Dormay et de M. Rassenfosse, les deux meil-leurs disciples du maitre ; les lithographies, les ta-pis et les papiers de garde de M. G. Lemmen ; les xylographies en couleurs de M. Peter Behrens, de Munich, et toute une série de petits objets d’art ap-pliqué la plupart bien connus des lecteurs de l’Art Décoratif, envoyés par les artistes des u Ateliers Réunis » de la méme ville ; les poteries de M. Mo-reau-Nélaton, les porcelaines flammées de l’Atelier de Glatigny ; et, dans la peinture, le s Christ en Croix de Carrière, les plaquettes de Ratraelli et les paysages de M. Charles Cottet. M. G. 30 ait �cozatir 37. f(UE %GOLEM PARIS, 1899 Br PRIX M. PHILIPPE A PARIS LE BALZAC DE FALGUIÈRE M. Falguière vient de faire un nouveau Balzac, définitif, que nous verrons au prochain Salon et qui est destiné au Palais-Royal. La statue mita 2 in. 8o de haut, sans compter le piedestal qui a été confié à M. Marquet de Vasselot. Le nouveau Balzac ne ressemble en rien au projet exposé récemment par M. Falguière. Au même Salon, on pourra voir le buste de M. Falguière, par M. Rodin. LE PARTRENON Rue des Ecoles, à deux pas du boulevard Sa’nt-Michel, un poète délicat, M. Karl Boés, l’auteur des Opales, a entrepris de créer un foyer d’art ancien et moderne, intitulé le Parthénon, où la jeunesse pensante du quartier latin viendra cher-cher de nouvelles sensations de vrai et de beau. Pas d’enseigne au dehors, seulement une frise céramique ; à l’entrée un salon d’exposition avec des tentures ‘Isaac et de Sauvage, des motifs de serrurerie de Charpentier et de Guimard, un e chu- minée de Belville, des grés de Bigot, des étoffes d’Au-bert, et par ci par là, quel-ques bons livres habile-ment disséminés. C’est le vestibule d’une coquette salle d’exposi-tions et de conférences, aménagée au sous-sol qui reposera les épris d’art de l’atmosphère des brasse-ries enfumées du quartier. M. Karl Boas inaugure le Parthénon avec un pro-graillnie très vaste et très MENTION M. SNEYERS généreux auquel nous ne A BRUXELLES pouvons qu’applaudir.