CILSOUI. Maisons au bord d’un canal LA PEINTURE AUX SALONS (TROISIÈME ARTICLE) LE sentiment de la vie dans les oeuvres ractérisés. Le récit du Koran, qui interprète d’art, qui seul fait la forte substance de en conte des mille-et-une nuits l’histoire de ces œuvres et leur donne les moyens de résister au temps, se manifeste encore de façons diverses. M. Di-net, par exemple, va le chercher dans un exotisme sincère. Nul mieux que lui n’a, peut-on dire, pénétré les moeurs arabes; par une existence prolongée en Al-gérie, au milieu des indi-gènes, il s’est donné à lui-même uneâme arabe. Aucun geste, aucun détail de cos-tume, aucune disposition de scène ne détonnera, ou ne sera même de fantaisie. Nous n’avons pas affaire ici à un orientalisme pit-toresque et ∎∎ de genre »; c’est tout l’accent de la vie nomade, toute la passion de ces êtres ardents et spontanés, toute la couleur imaginative de leurs pen-sées, de leur poésie partout sensible, qui se respire dans ces tableaux, fortement ca-sr’ E. NOURSE 17 Notre-Dame de la Joie (Penmarch