L’ART DÉCORATIF CLÉMENT MÈRE ET F. WALDRAFF de velours frappés et décolorés de M. Victor Prouvé, en collaboration avec M. Fridrich. Nous en avons vu cette année de nouveaux et très beaux spécimens, aux-quels il ne manque, pour nous séduire, ni l’attrait de l’originalité, ni celui d’un sen-timent décoratif très personnel. Aux bijoux, nous retrouvons, toujours semblables à elles-mêmes et toujours fé-condes en expressions neuves d’un idéal in-variable, les personnalités si diverses de MM. de Martilly, Henri Nocq et Rivaud. De ce dernier deux .pendentifs de la plus exquise simplicité et une belle bague en fer, or et saphir vert. Quant à M. de Martilly, il continue à nous montrer force papil – Ions, libellules et hiboux; son art, brillant et ingénieux, a bien le côté varié, imprévu et précieux du bijou. M. Mogens-Ballin et M. Édouard Mo-nod font des boucles et des agrafes en ar-gent très fine-ment ciselé et Reliure repoussé. Ce sont là char-mants accessoires du costume, sinon des bijo’ux tout à fait. J’ai déjà cité une pendule, celle de M. Scheidecker. Il y a aussi celle de Mm< Ma-deleine Lemaire, dont le cadran est une fort savante aqtarelle, comme vous le pen-sez bien ; et même, sur ledit cadran, les heures sont symbolisées par des femmes, ce qui vraiment était inévitable. Une autre pen-dule, celle de M. Maillol, est constituée par la réunion de deux figures féminines sup-portant une sphère. Tout cela n'est pas bien révolutionnaire. 240 ÉMILF. SEDEYN.