L’ART DÉCORATIF siste, même en ses imaginations les plus neuves, sous peine de manquer de style, je veux dire de tenue et de raison. Mais c’est assez insister sur ces défauts; je n’ai ici que quelques pages pour présenter une première partie des objets d’art de la Société Nationale, et il me faudra attendre au mois prochain pour en donner le com-les boiseries; ils prétcront un peu de leur éclat solide à la cordialité d’un intérieur simple et mettront de la gaité dans les coins sombres. Honneur à M. Bonvallet, qui s’est fait une oeuvre très personnelle dans cet art d’autrefois. Ses sujets, largement vus et trai-tés, s’adaptent à merveille à des formes simples, ainsi qu’à la nature du métal employé. Le grand vase à décor d’hor-tensia, le plat aux serpents et flammes, le petit vase ffgouttesd’eau,, sont de bien curieuses et louables cho-ses. H. MARIUS.MICHEL Chenets, pelle et pincettes (ter forgé) plément. Donc, passons vite aux particula-rités et sachons nous en contenter, à défaut des conclusions que n’autorise pas la com-position des Salons. On avait remarqué, l’année dernière, les è dinanderies,, de M. Bonvallet. Celles qu’il expose cette année, plus nombreuses et plus parfaites aussi, affirment la rénovation, par cet artiste de goût, d’un bel art, simple et robuste, dont les productions ont leur place dans le logis moderne. Ces beaux vases de cuivre, avec leurs reliefs savoureux, leurs joviales rondeurs et leurs fines ciselures, s’accorderont à merveille avec les étoffes et M. Frank Scheidecker aussi nous ra-vit avec des objets en cui-vre. Mais ici, est du cuivre découpé et poli, appliqué plus directement encore aux choses de la maison: décor de fenetre, pla-ques de portes, entrée de ser-rure, tout cela décoré très sobrement, et avec grâce, de pins, de gra-minées, de feuilles de platane. Il y a aussi une pendule dont la décoration, d’une grande finesse, a été demandée à des brins d’herbe. C’est très délicat et d’une élégance jolie qui séduit. Pendant que je parle de ces tentatives un peu spéciales, je voudrais dire deux mots d’un autre artiste qui, lui aussi, s’est spé-cialisé dans un genre de travaux délaissé par nos décorateurs modernes et qui ne manque pas d’intéret. M. Léon Lange avait déjà présenté, au Salon précédent, un pan-neau de mosaïque. Il nous montre, truie ,_ année, un nouveau projet, ce qui piouv, II 238