L’ART DÉCORATIF une marchande de gros melons, char-mante: les melons de serre trans-parent servant d’ampoules à des lam-pes électriques. Lampes électriques encore, la sta-tuette de chevalier porteur de lan-terne, très Velasquez, joli de patine, de pose et d’allure, de Laporte-Blairsy, qui nous montre encore une béguine portant deux seaux de bronze ajouré cachant des ampoules électriques, et une exquise marchande de ballons rouges, de ballons rouges palis, ten-dres, dégradés jusqu’au jaune clair, et qui sont des ampoules de lampes électriques aussi. Charmantes ces sut-luettes de Lapone-Blairsy, et très neu-ves en leur grâce plaisante. Enfin, une dernière statuette de cire vierge d’un délicieux ton rose transparent, portrait de M.. N., par Delagrange, que l’on pourrait bien intituler ■■ Parisienne » tout simplement, tant elle est moderne et gracieuse. D’autres bibelots divers nous sol-licitent encore, après cet examen des matières particulièrement précieuses. Mais la préciosité n’est plus aujour-d’hui [‘apanage exclusif du bijou et de l’orfèvrerie ; elle s’introduit dans bien d’autres classes d’objets d’art, que nous nous proposons d’examiner. Prince B. KARAGEORGEVITCH. pâles sobrement encerclées d’or, complètent la vitrine de M.. Lauth-Sand, oit tout est d’un méme goût discret et sûr. Des sonnettes encore : le Reliquaire », groupe en bois, ivoire, or, fer, émail, marbre, bronze et mo-saïques, le tout très ar-tistement harmonisé par M. L. A. Bottée; Mélisande » virginale et simple, aux longues tresses d’ivoire blond assouplies sur le bronze patiné et doré du corps et de la robe très soyeuse, envoi de M. M. Lévy; et du meure encore, t DEL RAN