L’ART DÉCORATIF longée et d’un singe qui étreint une grosse branche. En ces œuvres très neuves se dé-note une très jolie recherche d’art. De Mll. Chennevière, une délicieuse boucle de ceinture : deux têtes de chimères stylisées en bronze vert, enrichies d’une Puis, auprès de ces deux objets frustes, rudes et presque hostiles, Chopard, dans un enchevêtrement de branches gemmées, assouplit délicatement deux souris d’ivoire pour une agrafe de manteau, et deux gros papillons d’or, émail et pierreries qui L. GAILLARD opale, un peigne fait d’un arum très nature et un autre orné de champignons si pareils à des fleurs qu’il faut en admirer la grâce décorative, et une pomme de canne très réussie représentant trois têtes d’éléphants. Chopard nous montre un collier de dogue ornementé de poissons de cuivre qui tournent autour d’une grosse pierre bleue, un coffret d’émail sur les parois du-quel grimacent des têtes de bronze bizarres, quelques-unes effrayantes même. Vases (bronze) s’ébattent sur une branche formant peigne. De Coeylas une souple et charmante boucle, mouette aux ailes recourbées jouant au-dessus d’une vague transparente, et un coupe-papier d’ivoire représentant deux fleurs d’arum aux rigides pistils d’or ciselé. Falize expose quelques bijoux déli-cieux, une plaque de cou, capillaires d’émail translucide et diamants, des capillaires en-core très nature assouplis sur un peigne qu’enrichissent des diamants, puis une broche 222 FIN AR I » DO