L’ART DECORATIF L’exposition de Georges de Feure à environs de Bruges, ou encore de visions l’« Art Nouveau Bing » nous a mieux que féminines en élégant apparat, il a tiré les jamais montré les rares qualités de coloriste plus subtiles harmonies. Dans sa façon de F. LE GOUT-GERARD de cet artiste. Il est revenu à l’aquarelle qui fut, peut-on dire, son métier d’origine; et de la forêt de Fontainebleau, comme des FOUQUET Bracelet L’Heure jolie traiter les figures et les toilettes, surtout, l’influence des kakémonos japonais ne pa-rait pas sans s’étre fait sentir ; l’ample dé-roulement des robes chamarrées qu’exhiba Sada Yacco sur le théâtre Loïe Fuller semble avoir donné à Georges de Feure » couturier » — ou du moins dessinateur de robes — la première inspiration de ses fan-taisies. Le sentiment du décor tel que les Japo-nais l’ont compris se révèle d’ailleurs à peu près partout dans tous les objets d’art ap-pliqué dont l’artiste a donné le modèle : figurines de terre-cuite, ivoires, bronzes ou porcelaines. Cette parenté est surtout sen-sible dans les bois sculptés. Mais la ligne générale de composition prend une sobriété et une distinction très personnelles. On aperçoit vraiment là une aisance de production, une habileté de main tout à fait remarquables. 188