F. AUBURTIN Le malin (frise décorative) LA PEINTURE AUX SALONS u moment où je commence cette étude. lie des ses les plus marquantes des Ales Salons ne sont pas encore ou, ‘t.. Salons de cette année. je ne puis donc connaitre toutes les oeuvres qu’ils nous apporteront ; mais sans doute, sitôt même que les portes vont m’en être en-trouvertes, avant l’inaugu-ration officielle, ne m’offri-ront-ils pas de révélation très inattendue. Non certes que je leur dénie la pos-sibilité de renfermer des oeuvres puissantes ou d’un charme durable dans leur délicatesse : mais j’ai été voir les tableaux chez eux, avant la réunion de cet an-nuel congrès de peinture, —chez les peintres du moins dont je savais pouvoir at-tendre des oeuvres qui comp-teront. Il en est, en effet, heureusement, auprès des-quels on est assuré de trou-ver les témoignages d’un labeur assidu et sérieux, des oeuvres qui ne peuvent rester indifférentes, parce qu’elles décèlent une indi-vidualité aux • prises avec la nature qu’elle veut coin-prendre et rendre. J’ai donc la certitude de connaitre déjà dans leur intimité une par- A. BESNARD