L’ART DÉCORATIF M. Bigot, qui est parvenu à réaliser sa pro-duction dans des conditions absolument pra-tiques. Les parois de la pièce sont entièrement recouvertes de carreaux de grès, tandis qu’un de grès la baignoire elle-même, où l’on a obtenu une surface absolument lisse pour l’intérieur, en ne cherchant qu’au dehors les reliefs décoratifs en rapport avec l’orne-mentation de rinceaux qui se poursuit à la base de la salle. Une large table de marbre, une vaste baie enca-drée d’un simple motif de vitrail; un lavabo, des consoles sup-portées par des pieds de grès continuant la décoration du lambris; des ar-moires fermées par des portes en vitraux, dues à M. Francis Jourdain : tel est le complé-ment ornemen-tal de l’ensemble, qui se confond avec l’aménage-ment pratique de la salle. Il ne fau-drait pas oublier des reliefs en pâtes de verre colorées, d’A-lexandre Char-pentier, qui s’é-clairent par transparence et constituent l’élé-ment décoratif le plus nouveau, quoique fort accessoire. Peut-être serait-il, en effet, difficile, pour l’éclairage du soir, de se contenter de la lumière distribuée par ces panneaux translucides, derrière lesquels s’abritent des lampes électriques. Quoi qu’il en soit, l’effet obtenu est d’un grand charme. Des corps de femmes rosés se cambrent, comme entraînés dans la Ind.: H. SAUVAGE Er SAKAZIN relief plus puissant court à la base, assemblé en larges morceaux. Les tonalités grises et jaunâtres de l’ensemble s’avivent de coulées et de dépôts d’un émail plus puissamment coloré, de tons verts et bleus, où le passage du feu se fait mieux sentir. De grès est aussi le carrelage du sol, et Salle de bain 50